Philippe Caubère revisite Les Lettres de mon moulin.
Philippe Caubère Alphonse Daudet Philippe Caubère Yves Robert La Pléiade

Philippe Caubère revisite Les Lettres de mon moulin.

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Philippe Caubère cette figure singulière du théâtre, qui connut un immense succès populaire au cinéma avec La Gloire de mon père et Le Château de ma mère d’Yves Robert en 1990, remet à l’honneur Alphonse Daudet à travers les Lettres de mon Moulin.

La Provence comme inspiration 

Les Lettres de mon moulin paraissent dès l’été 1866. Elles seront présentées sous forme de feuilleton dans le journal l’Évènement et sous le titre de Chroniques provençales

Le titre fait référence au moulin Saint-Pierre, situé à Fontvieille dans les Bouches-du-Rhône. 

Ce recueil de nouvelles est devenu un grand classique de la littérature jeunesse. Il prend des formes aussi diverses que la lettre, le récit, la légende et le conte . C’est un mélange de réalisme et d’imaginaire. 

Elles représentent une Provence pittoresque au charme légendaire. Elles ont marqué notre inconscient collectif, car qui n’a pas eu peur pour La chèvre de Monsieur Seguin, prit fait et cause pour La mule du Pape ou été ému par Le secret de Maitre Cornille

Un acteur habité 

Philippe Caubert a l’idée de monter ce spectacle en relisant une vieille Pléiade qu’il retrouve dans un coin de sa bibliothèque : les œuvres complètes d’Alphonse Daudet : « Je me suis rendu compte en lisant ces Lettres qu’il y avait un théâtre à l’intérieur, avec des personnages, avec des situations, des possibilités de mise en scène, de déplacements, etc. Et donc j’ai décidé d’en faire un vrai spectacle de théâtre que j’allais jouer seul, en jouant tous les personnages comme je l’ai fait depuis des années dans mes spectacles autobiographiques ».  

Il ne lit pas ces textes, il les joue, les incarne physiquement, cinématographiquement ; chaque lettre ressemblant à un court métrage. 

Il ne s’épargne pas : dansant, sautant, brayant, bêlant, glapissant, grognant, s’époumonant, se donnant entièrement au public. 

On pense à Fernandel et Galabru avec cette langue aux sonorités, intonations et accents si particuliers. 

Un spectacle truculent et jubilatoire à ne surtout pas rater ! 

Rosa Tandjaoui. 

Notre note
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Philippe Caubère – La mule du Pape

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