LA MUSIQUE SACRÉE À L’HONNEUR À CHARTRES PUIS PARIS.

L’Ensemble Sequentiae, sous la direction de Mathieu Bonnin, interprètera deux chefs d’œuvres du répertoire de la musique sacrée : le Requiem de Mozart et le Dixit Dominus de Haendel. Rendez-vous le samedi 23 avril 2022 à la Collégiale Saint-André de Chartres et le 24 avril 2022 à la Basilique Sainte-Clotilde de Paris.

La collégiale Saint-André est située dans la partie basse de la ville, à l’ombre de sa grande sœur la cathédrale de Chartres. Néanmoins, c’est une église qui en vaut le détour.

Elle fut probablement construite sur le site d’un amphithéâtre gallo-romain. Mais aujourd’hui, elle retrouve sa vocation originelle en devenant, après sa restauration en 2003, un lieu d’expositions et de concerts.

Dirigé par Mathieu Bonnin, l’Ensemble Sequentiae est un chœur et orchestre professionnel. Il est en résidence en Eure et Loir et est spécialisé en musique sacrée.

La programmation de ce concert est tout simplement exceptionnelle :

Le Requiem de Mozart

Le Requiem de Mozart est un pur chef-d’œuvre et l’une des compositions les plus célèbres du répertoire sacré.

Apaisant, mélancolique, transcendant, c’est aussi et surtout une œuvre inachevée ; comme si Mozart en 1791, gravement malade et sentant sa fin proche, l’avait écrit pour lui-même : « Comme la mort […] est l’ultime étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques années avec ce meilleur et véritable ami de l’homme, de sorte que son image non seulement n’a pour moi rien d’effrayant, mais est plutôt quelque chose de rassurant et de consolateur. »

Dixit Dominus de Haendel.

Le Dixit Dominus est une œuvre exubérante et virtuose. Elle fut composé en 170, à Rome par le jeune protestant Haendel, pour ses protecteurs catholiques. Il était alors à peine âgé de 22 ans.

Emprunté au psaume 110 du Nouveau Testament, il touche si profondément les autorités religieuses de l’époque que celles-ci lui proposent de se convertir au catholicisme, ce qu’il décline courtoisement.

Un grand moment en perspective dans un magnifique écrin.

Rosa Tandjaoui.