Le premier album jazz d’Aretha Franklin !
ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 Aretha with... Aretha Franklin Ray Bryant Soul

Le premier album jazz d’Aretha Franklin !

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Temps de lecture : 2 minutes

Le label Music On Vinyl réédite Aretha with the Ray Bryant Combo initialement paru en 1961 chez Columbia, dans une édition limitée et numérotée de 2000 exemplaires sur vinyle rouge 180g. Aretha Franklin n’a à l’époque que 18 ans et pourtant tous les ingrédients qui feront son immense succès sont déjà là !

Une jeunesse sur les bancs de l’église

Lorsque les séances d’enregistrement de cet album débutent en août 1960 ; Aretha Franklin n’a que dix-huit ans, mais déjà deux enfants, un premier album à son actif, un talent certain et une maitrise vocale évidente.

Aretha Franklin, You grow closer.

Elle est la quatrième et dernière enfant du pasteur baptiste et militant des droits civiques Clarence LaVaughn Franklin. Compagnon de route de Martin Luther King, Jr, il est surnommé, à partir des années 1950, l’homme à la voix à un million de dollars. En effet, ses sermons sont régulièrement enregistrés, beaucoup d’entre eux sont édités sous le label Joe Von Battle’s (JVB), et sont même diffusés à la radio le dimanche. De plus, il monnaie ses apparitions en public jusqu’à 4 000 $ par évènement ; somme conséquente pour l’époque.

Un environnement musical

En 1956, Aretha Franklin enregistre déjà un album de gospel et negro spiritual pour le label JVB. Conscient de son talent, son père la confie à son ami, le contrebassiste de jazz Major Holley, qui lui fait enregistrer quelques démos.

Le légendaire producteur John H. Hammond, qui avait déjà fait enregistrer le premier disque de Lady Day en 1933 alors qu’elle n’avait également que dix-huit ans, ne s’y trompe pas : « Un génie à l’état brut, la plus belle voix depuis Billie Holiday ! »

Alors qu’il l’avait déjà remarquée quelques années plus tôt, il réussit à lui faire signer un contrat chez Columbia.

Un premier album jazz

L’ambition secrète de Hammond est de faire d’Aretha Franklin une chanteuse de jazz. Néanmoins et surtout sur cet album, il ne réussira jamais vraiment à exploiter les racines gospel de la jeune chanteuse.

Entremêlant les standards pop et jazz : un Rhythm and blues dansant sur Won’t be long, le classique Over the rainbow arrangé en ballade ou la libre adaptation du standard de George Gershwin It Ain’t Necessarily So, on découvre une Queen of soul possédant déjà les qualités qui allaient faire d’elle l’artiste exceptionnelle qu’elle est devenue : puissance, richesse, élasticité vocale et timbre unique.

L’accompagnement du Ray Bryant Trio est aussi discret qu’efficace, augmenté ici et là de cuivres qui viennent habiller l’ensemble.

Défenseur du vinyle

Comme toujours, je vous conseille d’écouter la musique en vinyle. Ce sublime album d’Aretha Franklin ne fait pas exception à la règle.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, celui-ci nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 Kombo de Teufel.

Un disque toujours d’actualité

À titre d’anecdote, le titre qui ouvre l’album d’Aretha Franklin, Won’t be long, fait partie de la bande son de la série Umbrella Academy sur Netflix.

Un disque indispensable à la compréhension de l’œuvre de cette icône de la musique noire américaine.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute !

Hakim Aoudia.

Notre note
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