Notre Voyage culturel à la Biennale de Lyon !
Du 14/09/2022 au 31/12/2022
Lyon
Rosa et Lou, de l’équipe de CulturAdvisor, sont allées à la biennale d’art contemporain de Lyon ! Nous suivons Myriam Gasparini et de fidèles acolytes du groupe de Venise dans leurs aventures. Dans la continuité de notre article « Biennale de Venise : tradition contemporaine ! », nous découvrons et partageons l’importance et la joie de ces voyages. Nous vous invitons d’ailleurs à rester attentifs-ves : vous pourrez bientôt lire un portrait de Myriam Gasparini nous parlant de ce projet.
La Biennale de Lyon
Cette année, on traverse le thème Manifesto of fragility (manifeste de la fragilité). Il s’agit de toucher du doigt tout ce que le monde et les individus peuvent avoir de fragilité. Mais surtout, de la dépasser, d’en faire une force, de la brandir. On y retrouve donc des œuvres intimes, des œuvres oniriques.
Manifesto of fragility nous a surtout marqué par la prédominance de thèmes on ne peut plus contemporains : l’écologie, les discriminations, la crise de la démocratie.
La guerre et les drames humains comme les migrations forcées étaient également abordées. La sélection d’artistes présentée démontre bien l’urgence d’un Nouveau Monde.
Isabelle Bertolotti, co-directrice de la Biennale de Lyon, parle de la difficulté de choisir les artistes. Un choix nécessaire, dicté par les questions budgétaires.
On y retrouve cependant un esprit commun d’engagement pour la création et un monde plus juste. En somme, l’art est à l’œuvre !
Notre voyage culturel
La biennale de Lyon, c’est 12 points de visite, dont 6 expositions intérieures. En 4 jours, nous n’avons évidemment pas pu tout voir. D’autant qu’il faut de l’attention, de la concentration et se sentir disponible, quand on prévoit un voyage comme celui-là.
Il y a une première difficulté physique : le froid et le manque de lumière du mois de décembre ne sont pas forcément les meilleures conditions pour marcher toute la journée en arpentant des musées. Cette fatigue nous rend alors moins aptes à recevoir les œuvres : la patience et l’ouverture d’esprit ne seront pas toujours au rendez-vous.
C’est normal ! Partir en groupe est le parfait remède : rien de mieux pour se rebooster que rire aux blagues les unes des autres, écouter l’une d’entre nous faire une master class sur un sujet qui la passionne, boire l’apéro le soir en parlant des œuvres vues durant la journée…
Les Usines Fagor

On a commencé avec les Usines Fagor : 7 hangars pour un voyage dans l’art contemporain.
Nous avons aimé :
- Les installations de Lucia Tallová où de vieux objets rencontrent des photos, de la peinture, du charbon, du papier brûlé…

- Les photographies à la camera obscura Richard Learoyd.

- Une première apparition des Moss People de Kim Simonsson, petits personnages fantastiques recouverts du vert des forêts dont ils sont tout droit sortis.

- Le camping abandonné de l’installation de Hans Op de Beeck dans le Hall 4 : « We were the last to stay ».

Ce dernier est probablement l’artiste qui nous a le plus marquées lors de ce voyage, et définitivement mon nouveau grand coup de cœur de l’art contemporain. Alors si vous avez vu cette œuvre, nous aimerions avoir vos hypothèses : que s’est-il passé dans ce camping abandonné ? Cette toile grise semble faite pour l’imagination.
Le macLYON et le musée Guimet
Nous revoilà le lendemain, au macLYON le matin et au musée Guimet l’après-midi !
Quelle belle surprise d’être accueillies devant le macLYON par une œuvre de Erwin Wurm, un camion qui n’est pas sans rappeler notre Happiness Manager Roxane descendant paresseusement du canapé.

Nous avons particulièrement apprécié, dans l’exposition « Beyrouth et les Golden Sixties », les tableaux de Khalil Zgaib, dont l’un était accompagné d’une photo soigneusement placée pour permettre la comparaison.


Le musée Guimet, abandonné depuis 2007, ouvrait ses portes à la biennale. Les artistes y ont fait un formidable travail d’hommage et d’utilisation de cet espace.
Nous avons aimé :
- Les chrysalides de Tarik Kriswanson, cocons blancs géants accrochés dans des endroits, disons-le improbables.

- Les photographies du musée imprimées sur des fils tendus de Leyla Cárdenas.

- L’immense installation post-apocalyptique, industrielle et végétale d’Ugo Schiavi.

Les Beaux-Arts et Gadagne
Nous avons fait une petite pause au Musée des Beaux-Arts, dont nous vous rapportons :
- La nourriture de Bacchus de Nicolas Poussin.

- Une Bacchannale de Pablo Picasso.

- Une photographie de Pablo Picasso par Brassaï.

C’est à Gadagne, musée de l’Histoire de Lyon que s’est terminé notre périple où nous avons retrouvé avec plaisir les Moss People de Kim Simonsson et le travail de Hans Op de Beeck avec l’hypnotisante vidéo « Raùl » dont on vous livre ici un extrait, et que vous pouvez retrouver en intégralité sur le site de l’artiste.
En petit bonus, deux émerveillements : le jardin humaniste de Gadagne et la façade de la Basilique Notre-Dame-de-Fourvière !


Si vous avez visité la Biennale de Lyon, nous serons ravies de lire vos impressions !
Lou Gasparini.
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