Night Lights de Gerry Mulligan : un must-have du Jazz West Coast !

Avec Night Lights de Gerry Mulligan, le label newland réédite un petit bijou de 1963 en vinyle 180g. Il en profite pour réaliser un travail d’orfèvre tant sur l’univers graphique de l’objet que sur la restitution fidèle du son d’origine.

Une figure emblématique du Cool Jazz

Gerry Mulligan est la figure emblématique du saxophone baryton et l’un des représentants majeurs du style cool jazz au sein du courant West Coast.

Avec sa participation au mythique Birth of the cool de Miles Davis, il s’affirme comme une sorte d’antithèse du bebop avec un son chaud, doux et aérien.

Night Lights n’est peut-être pas le meilleur album de Gerry Mulligan, mais il recèle bon nombre de caractéristiques qui en font une œuvre à part.

Un album abouti

Il y a tout d’abord le plaisir d’entendre Mulligan au piano sur le titre éponyme, avec une maitrise et une sensibilité assez étonnantes.

La qualité individuelle de chaque musicien n’est plus à prouver :

• Le lyrisme et la sonorité feutrée d’Art Farmer à la trompette,
• La clarté des lignes mélodiques de Jim Hall à la guitare,
• L’art du contrepoint de Bob Brookmeyer au trombone,
• Une section rythmique de rêve avec Bill Crow à la contrebasse et Dave Bailey à la batterie.

Mais bien plus que cela ; il y a cette osmose que l’on ressent entre les musiciens et qui est la marque de fabrique des grands enregistrements.

Pour ne rien gâcher, son répertoire est essentiellement composé de ballades et de tempos lents. Avec une mention spéciale à cette version bossa nova du Prelude in E Minor de Chopin.

Formation

• Gerry Mulligan : saxophone baryton, piano (sur Night Lights),
• Art Farmer : flugelhorn,
• Bob Brookmeyer : trombone,
• Jim Hall : guitare,
• Bill Crow : contrebasse,
• Dave Bailey : batterie.

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.