Hommage à Yves Klein, au-delà du bleu !
Né le 28 avril 1928 à Nice, Yves Klein meurt très jeune, à l’âge de 34 ans, mais révolutionne l’art contemporain en se focalisant sur son aventure monochrome et en adoptant une teinte : « Ce sera du bleu, rien que du bleu, je vais y consacrer ma vie ! ». Il va également se singulariser en utilisant des pinceaux vivants (les corps de ses modèles) pour réaliser ses fameuses Anthropométries. L’occasion de rendre hommage Yves Klein bien au-delà du bleu.
Qui mieux que l’artiste lui-même peut nous expliquer la genèse de son œuvre
« Voici comment les choses se sont passées : en 1946, je peignais ou dessinais, soit, sous l’influence de mon père, peintre figuratif, des chevaux dans un paysage ou des scènes de plage, soit, sous l’influence de ma mère, peintre abstrait, des compositions de formes et de couleurs. Dans le même temps la « couleur », l’espace sensible pur, me clignait de l’œil d’une manière irrégulière mais obstinée. Cette sensation de liberté totale de l’espace sensible pur exerçait sur moi un tel pouvoir d’attraction que je peignais des surfaces monochromes pour voir, de mes yeux voir , ce que l’absolu avait de visible. (…) J’ai donc débouché dans l’espace monochrome, dans le tout, dans la sensibilité picturale incommensurable. (…) » Yves Klein, extrait de « Le dépassement de la problématique de l’art », 1959

La postérité d’Yves Klein, au-delà du bleu
Imaginez-vous devant une œuvre d’Yves Klein ! Vous êtes immédiatement transportés dans un autre monde, singulier, où les couleurs ont une vie propre, où la lumière et l’espace deviennent des matériaux à part entière. Une couleur en particulier, poudreuse et magnétique, issue du pigment bleu outremer, créé par l’artiste : le fameux IKB (International Klein Blue).

Un artiste qui a marqué son temps, osé repousser les limites de l’art et créé des œuvres d’une beauté et d’une puissance incroyables
« Un jour, j’ai compris que mes mains, mes outils de travail pour manier la couleur ne suffisaient plus. C’était le modèle lui-même qu’il me fallait pour peindre la toile monochrome bleue. Non, ce n’était pas de la folie érotique. C’était très beau. J’ai jeté une grande toile blanche par terre. J’ai vidé vingt kilos de bleu au milieu et la fille s’est ruée dedans et a peint là mon tableau en se roulant sur la surface de la toile dans tous les sens. »

Pour aller plus loin
La technologie a énormément progressé ces dernières années, et les visites virtuelles offrent des expériences intéressantes et enrichissantes. Cependant, rien ne pourra jamais remplacer l’expérience unique de contempler une œuvre pour de vrai dans un musée. En effet, les détails, les textures, les couleurs et les dimensions de l’œuvre ne peuvent être pleinement appréciés que dans un environnement physique.

De plus, les musées offrent également l’occasion de se plonger dans un environnement culturel et historique qui peut enrichir notre compréhension de l’œuvre et de son contexte. En visitant un musée, on peut également interagir avec d’autres personnes qui partagent notre passion pour l’art et ainsi échanger des idées et des perspectives.
Ainsi, je ne saurais trop vous conseiller la visite du Centre Pompidou de Paris, et du MAMAC de Nice. Sinon, vous trouverez également une petite sélection d’ouvrages.
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Joyeux anniversaire Yves Klein !
Hakim Aoudia.
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