Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !
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Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

Dotée d’une voix puissante, profonde et bouleversante d’émotions, Dee Dee Bridgewater a su, à la fois, s’imposer comme une pionnière et une gardienne de la tradition du jazz. Reine du scat, dans la plus pure tradition d’Ella Fitzgerald, elle a su construire, en cinq décennies, une carrière exceptionnelle qui a fait d’elle une véritable diva du jazz. Alors qu’elle fête ses 73 ans, voici notre playlist idéale en hommage à Dee Dee Bridgewater !

Les racines de la passion

Dee Dee Bridgewater, de son vrai nom Denise Eileen Garrett, naît le 27 mai 1950 à Memphis, dans le Tennessee. Issue d’une famille imprégnée de musique, elle baigne durant son enfance dans les sonorités du jazz. En effet, son père, Matthew Garret, est un trompettiste de jazz de renom.

Denise Eileen Garrett à Menphis au début des années 1950. (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).
Denise Eileen Garrett à Menphis au début des années 1950. (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).

Ainsi, elle développe son amour pour le chant. Et participe à des chorales, en s’exerçant avec des enregistrements de grandes voix du jazz. Mais sa formation musicale commence à l’université, où elle étudie la musique et le théâtre.

En 1970, elle rencontre le trompettiste Cecil Bridgewater qu’elle épouse. Ce dernier fait partie, à l’époque, du quintette d’Horace Silver et le couple s’installe à New York.

Dee Dee Bridgewater en compagnie de Cecil Bridgewater, après un concert en Russie en 1972. (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).
Dee Dee Bridgewater en compagnie de Cecil Bridgewater, après un concert en Russie en 1972. (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).

Les premiers pas vers la gloire

En 1971, Dee Dee Bridgewater est engagée au sein de l’orchestre de Thad Jones et Mel Lewis. C’est alors que sa carrière débute, et elle commence à chanter avec les plus grands jazzmen du moment, comme Sonny Rollins, Dizzy Gillespie, Dexter Gordon ou encore Max Roach.

Holy, Holy, Holy · Buddy Terry : Lean On Him (1973). (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).

Cependant, ces débuts sont également marqués par son rôle dans la comédie musicale The Wiz à Broadway en 1975, où elle a remporté un Tony Award. Cette reconnaissance lui ouvre les portes du monde du jazz et lui offre de nombreuses opportunités.

Ainsi, elle enregistre plusieurs albums qui sont salués par la critique, notamment Afro Blue en 1974, qui lui vaut son premier Grammy Award. Ses interprétations captivantes et sa capacité à fusionner les genres font rapidement d’elle une figure incontournable du jazz.

Afro Blue · Dee Dee Bridgewater. (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).

Les triomphes et l’héritage musical

Les succès de Dee Dee Bridgewater continuent à s’accumuler au fil des années.

En 1984, elle participe à la comédie musicale Sophisticated Ladies en tournée en France, et s’y installe deux ans plus tard. Elle interprète également le rôle de Billie Holiday dans Lady Day, pour lequel elle est nommée au prix Laurence Olivier.

En 1989, elle chante en duo avec Ray Charles sur la chanson Precious Thing, et collabore avec Horace Silver pour l’album Love and Peace : A tribute to Horace Silver en 1994.

Ray Charles & Dee Dee Bridgewater – Precious Thing (1989). (Notre playlist en hommage à Dee Dee Bridgewater !).

Elle remporte également deux autres Grammy Awards pour ses albums Dear Ella en 1997 et Eleanora Fagan (1915-1959) : To Billie with Love from Dee Dee en 2011.

Désormais gardienne de la tradition du jazz, avec sa voix puissante et sa maîtrise du scat, c’est également une artiste engagée pour les droits civiques aux USA, souvent proche du mouvement des Black Panthers et fervente admiratrice d’Angela Davis.

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.
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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.

Notre note
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Dee Dee Bridgewater – Full Set – Live at the Jazz & Heritage Center, 3 juillet 2021.

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