Notre playlist en hommage à Stevie Wonder !
Compositeur, chanteur et multiinstrumentiste de génie, Stevie Wonder est considéré comme l’un des plus grands artistes de la musique populaire américaine. Aveugle dès sa toute petite enfance, il commence sa carrière discographique à l’âge de 11 ans et devient l’artiste plus repris et le plus samplé au monde, mais également le plus récompensé. Alors qu’il fête ses 73 ans, voici notre playlist idéale en hommage à Stevie Wonder.
Enfance et formation
Stevland Hardaway Judkins, surnommé Stevie Wonder, naît le 13 mai 1950 à Saginaw dans le Michigan. Prématuré, il est placé dans une incubatrice, où un excès d’oxygène lui cause une cécité totale.
À l’âge de 4 ans, il déménage avec sa famille à Detroit, où il commence à jouer de la musique très jeune. Ainsi, la fréquentation régulière de la chorale de l’église locale lui permet de maitriser le chant, tandis qu’il s’initie au piano, à l’harmonica et à la batterie, qui n’ont, très vite, plus de secrets pour lui.

Les débuts
À l’âge de 11 ans, Stevie Wonder signe un contrat avec Motown Records, devenant ainsi le plus jeune artiste à avoir signé avec le label.
Dans la foulée, il sort son premier album en 1962, The Jazz Soul of Little Stevie, qui connait un succès d’estime. Cependant, son deuxième album, Tribute to Uncle Ray (1962), remporte un franc succès. Dès lors, il enchaine avec une série d’albums à succès dans les années 1960, notamment With a Song in My Heart (1963), For Once in My Life (1968) et My Cherie Amour (1969).
Au cours de cette période, Stevie Wonder élabore déjà le style musical particulier qui fera sa renommée internationale. Un subtil mélange de soul, de jazz, de rhythm and blues et de pop.
Succès et renommée internationale
Dans les années 1970, Stevie Wonder devient une star de la musique avec des albums tels que Talking Book (1972) et Songs in the Key of Life (1976). Ce dernier est un véritable chef d’œuvre, avec notamment le titre Sir Duke enregistré en hommage à Duke Ellington.
À l’époque, ses chansons dominent les charts et servent quelquefois de support à son militantisme. Ainsi, Living For The City, issue de l’album Innervision (1973), dénonce les discriminations raciales et la pauvreté que subit la communauté afro-américaine.
Dans les années 1980, il enchaine les tubes. Ainsi, il interprète Ebony and Ivory en duo avec Paul McCartney en 1982, remporte l’Oscar de la meilleure chanson originale avec I Just Called to Say I Love You en 1984 et retrouve le succès avec Free issue de Characters en 1987.
Cependant, il conserve sa fibre militante, notamment avec Happy Birthday, issue de l’album Hotter than July (1980), qui milite pour l’institution d’un jour férié national en mémoire du révérend Martin Luther King, qu’il obtient en 1986.
Héritage et postérité
Moins présent dans les années 1990, il compose néanmoins la bande originale de Jungle Fever de Spike Lee en 1991 et sort l’album Conversation Peace en 1995.
Stevie Wonder a eu une influence énorme sur la musique et la culture populaire. Il a ouvert la voie à de nombreux artistes, notamment Prince et Michael Jackson. Sa musique a également inspiré des artistes de genres différents, tels que le rock, le reggae et le hip-hop.
Un héritage qu’il définit ainsi : « Le Mahatma Gandhi a libéré un continent, Martin Luther King a libéré un peuple. Nelson Mandela a libéré un pays. Qu’ont-ils en commun, sinon d’avoir choisi l’amour comme instrument ? »
Le vinyle, une culture
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De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.
Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.
Bien choisir sa platine
Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.
J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.
Hakim Aoudia.
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