Notre playlist jazz de l’été 2024 !
Achetez Ultima 40 Kombo Vinyl 250 Achetez Bob James (vinyles) Achetez Donald Byrd (Vinyles) Achetez Pat Metheny (Vinyles) Achetez Wayne Shorter (Vinyles) Écoutez sur Spotify

Notre playlist jazz de l’été 2024 !

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 6 minutes

Un été sans musique n’en serait pas vraiment un. Alors profitons des vacances pour en écouter. Je vous ai concocté une playlist chaude et lumineuse, comme un été qui ne finirait jamais ! Voici notre playlist jazz de l’été 2024. Et comme toujours, à écouter en vinyle de préférence !

Notre playlist jazz de l’été 2024 !

C’est l’été

C’est l’été et la vie est facile,
Les poissons font des bonds, et le coton est mûr.
Oh ! ton père est riche, et ta maman est jolie,
Alors chut, petit bébé, ne pleure donc pas.

Un beau matin tu te lèveras en chantant,
Puis tu déploieras tes ailes et tu te réfugieras dans le ciel.

Mais en attendant, rien de mal ne peut t’arriver, Avec papa et maman près de toi.

(Tentative de traduction des paroles de Summertime de DuBose Heyward et Ira Gershwin).

Ella Fitzgerald et Louis Armstrong reprennent le chef d’œuvre de George et Ira Gershwin, issu de leur album Porgy and Bess, paru en 1958. Avec un texte résolument optimiste, qui contrebalance l’atmosphère mélancolique de la musique.

Louis Armstrong, Ella Fitzgerald – Summertime (Audio). (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

La chanson de l’été

Quand vient l’été, les journées s’allongent et les nuits se radoucissent. Ainsi, des envies de voyage et d’évasion se font sentir… Avec Summer Song, issue de l’album Dreamland paru en 1995, les Yellowjackets invitent Bobby McFerrin à célébrer cette saison si inspirante.

Summer Song · Yellowjackets. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Sous un ciel étoilé

Le ciel nous fascine depuis les origines, et l’été reste la période idéale pour observer la Grande Ourse, Orion ou Cassiopée. Avec Starstream, issue de l’album Yes, Then Yes paru en 1994, Nelson Rangell abandonne, une fois n’est pas coutume, le saxophone alto, pour nous montrer ce qu’il sait faire à la flûte.

Star Stream · Nelson Rangell. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

La montagne danse

Je chante les jours magnanimes,
la brise d’été, la brise d’hiver,
les matins, les soirs,
la pluie ténue, la pluie rageuse.
Je chante la pente, le sommet, le pré,
les orties, l’églantier, la ronce.
Je chante comme on fait son jardin,
comme on coupe une planche,
comme on bâtit une maison,
comme on grimpe une colline,
comme on mange une noix,
comme on fait de la braise.
Comme Dieu créant les animaux et les plantes.
Je chante et la montagne danse.

Irène Sola.

Mountain Dance de Dave Grusin, issu de l’album éponyme paru en 1979, n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, de l’immense talent d’arrangeur, de compositeur et de pianiste de Dave Grusin.

Dave Grusin – Mountain Dance. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

En avion

Imaginez un aéroport bondé, le bruit des réacteurs et ce sentiment de liberté qui vous envahit. Flight Time de Donald Byrd, issu de l’album Black Byrd paru en 1973, est un petit bijou de jazz-funk. Album le plus vendu de l’histoire du label Blue Note, il nous délivre une musique festive, lumineuse, aérée et dansante.

Flight-Time · Donald Byrd. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Sous un clair de lune

Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,

Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.

Paul Verlaine, Fêtes galantes.

Avec Moon Tune, issu de l’album Double Vision paru en 1986, Bob James et David Sanborn rendent hommage à l’astre de la nuit.

Moon Tune · Bob James & David Sanborn. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

En train

Rappelez-vous avec nostalgie de l’éternel Tchou-Tchou des locomotives à vapeur d’antan. Last Train Home du Pat Metheny Group, issu de l’album Still Life (Talking) paru en 1987, est un des meilleurs exemples de cette étiquette de musique de voyage et de grands espaces, que l’on a accolée à ce guitariste surdoué. Il suffit pour cela de fermer les yeux et se laisser aller.

Last Train Home · Pat Metheny Group. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

En hamac

Avec les longues et chaudes journées d’été, le hamac reste la meilleure alternative au matelas et autres sacs de couchage, pour une sieste bercée à l’ombre des arbres. Lazy Afternoon de Pete La Roca, issu de l’album Basra paru en 1965, nous rappelle à quel point Benny Golson avait raison lorsqu’il affirmait, lors de la disparition du saxophoniste Joe Henderson : « Il avait un pied dans le présent, l’autre dans le futur, et il était juste à un pas de l’immortalité ».

Lazy Afternoon · Pete La Roca. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

En voiture

Après avoir miraculeusement fait entrer tous les bagages dans le coffre et réussi à calmer les enfants, voilà que ce début de vacances prometteur risque d’être gâché par les embouteillages. Rush Hour / Road Rage de George Duke, issu de l’album After Hours paru en 1998, rappelle l’énorme influence de ce génie des claviers dans le monde du jazz, de la soul, du funk et même du hip-hop. Un talisman permettant de fluidifier n’importe quel bouchon.

Rush Hour / Road Rage · George Duke. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

En bateau

Une mer turquoise à peine ridée par le vol d’une mouette et un horizon plein de promesses. Long Slow Distance de Michael Franks, issu de l’album Blue Pacific paru en 1990, représente ce qui se fait de mieux dans ce sous-genre musical qu’est le smooth jazz. Un éloge à la lenteur méditatif et tendre, aussi beau que l’océan qui lui a donné son nom.

Long Slow Distance · Michael Franks. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

À vélo

Sentir le vent sur sa peau, voir le paysage défiler doucement et laisser vagabonder ses pensées. Bicycle Ride de Toninho Horta, issu de l’album Moonstone paru en 1989, montre à quel point cet immense guitariste brésilien méconnu gagnerait à l’être. Le plus souvent compositeur et interprète de sa propre musique, il possède un style d’une richesse harmonique et mélodique unique.

Bicycle Ride · Toninho Horta. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

À pied

Se retrouver seul ou à plusieurs, respirer, se remettre en forme, lâcher prise et se connecter avec la nature. Footsprints de Wayne Shorter, issu de l’album Adam’s Apple paru en 1966, est l’un des chefs d’œuvres du saxophoniste, en même temps que l’un des disques fondateurs du post-bop. En dire plus serait indécent, alors qu’il suffit de l’écouter.

Footprints · Wayne Shorter. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Au pas de course

Courir pour libérer des endorphines ; ces hormones naturelles qui procurent une sensation de bien-être et réduisent le stress. The Sound of Summer Running, du contrebassiste Marc Johnson, est issu de l’album éponyme paru en 1998. Un opus d’une grande douceur, gorgé de soleil, qui fait un bien fou.

Summer Running · Marc Johnson. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

L’été indien

Une douceur qui s’éternise, comme pour prolonger l’été avant l’arrivée des vents glacés de novembre. Indian Summer de Joe Pass, issu de l’album Joe Pass in Hamburg paru en 1997, est la parfaite illustration de la virtuosité, la spontanéité et le naturel de cet immense guitariste. Un opus rehaussé par la présence du NDR Big Band et du Radio Philharmonie Hannover.

Indian Summer · Joe Pass. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Le soleil de minuit

Avec un soleil qui ne se couche jamais et une nuit qui ne tombe jamais, on peut rêver de journées infinies. Midnight Sun d’Al Jarreau, issu de l’album Accentuate The Positive paru en 2004, est en quelque sorte le testament discographique d’Al Jarreau. En tout état de cause, le dernier « vrai » album qu’il a enregistré avant de rejoindre les étoiles.

Midnight Sun · Al Jarreau. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre. Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son. De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.
ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel. (Notre playlist jazz de l’été 2024 !).

Soutenez-nous

Nous vous encourageons à utiliser les liens d’affiliation présents dans cette publication. Ces liens vers les produits que nous conseillons, nous permettent de nous rémunérer, moyennant une petite commission, sur les produits achetés : livres, vinyles, CD, DVD, billetterie, etc. Cela constitue la principale source de rémunération de CulturAdvisor et nous permet de continuer à vous informer sur des événements culturels passionnants et de contribuer à la mise en valeur de notre culture commune.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.

Notre note

Commentaires

0

Ajouter un commentaire


Fermer le menu