Notre sélection des Meilleurs livres de vampires
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Notre sélection des Meilleurs livres de vampires

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 12 minutes

Le vampire, cette créature condamnée à s’abreuver du sang des vivants pour perpétuer une existence de damné a, de tout temps, entretenu une relation particulière avec la littérature. En effet, celle-ci dès ses débuts s’est emparé de cette figure mythique. Voici donc nos recommandations, certes subjective et non exhaustive, des meilleurs livres de vampires. Une sélection qui permet d’explorer l’extraordinaire diversité de leur représentations dans les livres.

Le Vampyre de John Polidori (1819)

Tout commence à l’été 1816, dans la villa Diodati. Une demeure louée sur les bords du lac Léman par le fameux poète Lord Byron, pour y recevoir ses invités.

Alors qu’une météo exécrable oblige le groupe à rester enfermé, Lord Byron propose à chacun d’écrire une histoire fantastique. Il y a là Mary Shelley, qui débute l’écriture de ce qui va devenir Frankenstein et John William Polidori, qui invente la figure moderne du vampire : Lord Ruthven, un personnage mystérieux, séduisant et maléfique, dont il se serait inspiré de Byron lui-même. Finalement, le texte sera publié sous forme de nouvelle en 1819 dans le The New Monthly Magazine.

Le Vampyre de John Polidori aux Forges de Vulcain
Le Vampyre de John Polidori aux Forges de Vulcain. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La morte amoureuse de Théophile Gautier (1836)

Dans cette nouvelle fantastique de Théophile Gautier, le vieux Romuald raconte les faits étranges qui lui sont arrivés, alors qu’il n’était qu’un jeune homme souhaitant vouer sa vie à la prêtrise : « […] j’étais plein de joie et d’impatience. Je n’en dormais pas, je rêvais que je disais la messe ; être prêtre, je ne voyais rien de plus beau au monde. »

C’est là qu’il fait une rencontre qui va bouleverser sa vie, celle de Clarimonde : « J’éprouvai la sensation d’un aveugle qui recouvrerait subitement la vue. L’évêque, si rayonnant tout à l’heure, s’éteignit tout à coup, les cierges pâlirent sur leurs chandeliers d’or comme les étoiles au matin, et il se fit par toute l’église une complète obscurité. La charmante créature se détachait sur ce fond d’ombre comme une révélation angélique ; elle semblait éclairée d’elle-même et donner le jour plutôt que le recevoir. »

Un modèle du vampire femelle

Il est bien loin de se douter qu’il a affaire à une courtisane dotée de pouvoirs surnaturels : « Si tu veux être à moi, je te ferai plus heureux que Dieu lui-même dans son paradis ; les anges te jalouseront. Déchire ce funèbre linceul où tu vas t’envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l’amour. Que pourrait t’offrir Jéhovah pour compensation ? Notre existence coulera comme un rêve et ne sera qu’un baiser éternel. […] Je t’emmènerai vers les îles inconnues ; tu dormiras sur mon sein, dans un lit d’or massif et sous un pavillon d’argent ; car je t’aime et je veux te prendre à ton Dieu. »

La morte amoureuse de Théophile Gautier aux éditions Folio Classique Gallimard
La morte amoureuse de Théophile Gautier aux éditions Folio Classique Gallimard. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La Famille du Vourdalak de Alexeï Tolstoï (1840 ?)

Alexeï Tolstoï, cousin éloigné de Léon Tolstoï, écrivit cette nouvelle vampirique au destin mouvementé en français, mais elle ne fut traduite en russe et publiée qu’en 1884 et à titre posthume. Elle nous conte l’histoire d’un diplomate qui, lors d’un voyage en Europe de l’Est, passe la nuit dans une auberge. Notre héros est l’hôte d’une famille rongée d’angoisse, qui attend avec impatience le retour du père, Gorcha. En effet, ce dernier a prévenu : s’il n’est toujours pas là au bout de dix jours, il faut le considérer comme mort et ne surtout pas le laisser entrer dans la maison, car il sera alors devenu un vourdalak : « Nous en étions là quand j’entendis l’horloge du couvent sonner lentement huit heures. À peine le premier coup avait-il retenti à nos oreilles que nous vîmes une forme humaine se détacher du bois et s’avancer vers nous. »

La Famille du Vourdalak de Alexeï Tolstoï aux éditions l'Âge d'Homme
La Famille du Vourdalak de Alexeï Tolstoï aux éditions l’Âge d’Homme. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La Dame pâle d’Alexandre Dumas (1849)

Eh oui ! Alexandre Dumas a également succombé au mythe du vampire.

Tous les ingrédients de la nouvelle vampirique sont là : des paysages nappés de brume, un sombre château des Carpathes, une belle héroïne fuyant le danger et deux frères mystérieux et menaçants : « Ma tête renversée me permettait de voir les beaux yeux de Grégoriska fixés sur les miens. Kostaki s’en aperçut, me releva la tête, et je ne vis plus que son regard sombre qui me dévorait. Je baissai mes paupières, mais ce fut inutilement; à travers leur voile, je continuais à voir ce regard lancinant qui pénétrait jusqu’au fond de ma poitrine et me perçait le cœur. »

La Dame pâle Alexandre Dumas aux éditions Folio Gallimard (Le vampire dans la littérature). Crédit photo éditions Gallimard.
La Dame pâle Alexandre Dumas aux éditions Folio Gallimard. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La Vampire de Paul Féval (1865)

Nous sommes à Paris en 1804 et la disparition d’une centaine de jeunes hommes fortunés, ne peut s’expliquer que par la présence en ville d’une vampire : «La vampire existait, voilà le point de départ et la chose certaine : que ce fût un monstre fantastique comme certains le croyaient fermement, ou une audacieuse bande de malfaiteurs réunis sous cette raison sociale, comme les gens plus éclairés le pensaient, la vampire existait.»

Paul Féval (1816-1887) a écrit plus de 70 romans populaires édités en feuilleton. Il eut un énorme succès à son époque, au même niveau qu’Honoré de Balzac et Alexandre Dumas.

La Vampire de Paul Féval aux éditions du Cénacle
La Vampire de Paul Féval aux éditions du Cénacle. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Carmilla de Sheridan Le Fanu (1872)

Écrit dans la plus pure tradition du roman gothique, ce roman de Sheridan Le Fanu devenu depuis un classique du genre, relate les relations ambiguës qu’entretiennent la brune, énigmatique, dangereuse et sulfureuse Carmilla et la blonde, innocente, naïve et prude Laura.

De plus, l’auteur prend le risque, dans une époque et une société victorienne extrêmement puritaine, de suggérer une relation homosexuelle entre les deux femmes. Avec, bien sûr, un érotisme tout en retenue, sous-entendu et raffinement.

Un petit extrait

« Elle avait coutume de me passer ses beaux bras autour du cou, de m’attirer vers elle, et, posant sa joue contre la mienne, de murmurer à mon oreille : « Ma chérie, ton petit cœur est blessé. Ne me juge pas cruelle parce que j’obéis à l’irrésistible loi qui fait ma force et ma faiblesse. Si ton cœur adorable est blessé, mon cœur farouche saigne en même temps que lui. Dans le ravissement de mon humiliation sans bornes, je vis de ta vie ardente, et tu mourras, oui, tu mourras avec délices, pour te fondre en la mienne. Donc, pour quelque temps encore, ne cherche pas à en savoir davantage sur moi et les miens, mais accorde-moi ta confiance de toute ton âme aimante. » Après avoir prononcé cette rapsodie, elle resserrait son étreinte frémissante, et ses lèvres me brûlaient doucement les joues par de tendres baisers. »

Carmilla de Sheridan Le Fanu aux éditions Babel Actes Sud (Le vampire dans la littérature). Crédit photo éditions Actes Sud.
Carmilla de Sheridan Le Fanu aux éditions Babel Actes Sud. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Dracula de Bram Stoker (1897)

Qualifié par Oscar Wilde de « plus beau roman du siècle », ce récit gothique est un pur chef-d’œuvre. En même temps qu’un classique de la littérature fantastique.

Bram Stoker s’inspire d’un personnage historique réel : Vlad III Basarb. Un prince valaque du XVe siècle devenu célèbre sous le nom de Vlad l’Empaleur. En raison de sa pratique de l’empalement comme méthode de torture et d’exécution favorite. De plus, il utilise l’un des surnoms de Vlad, Drăculea, qui signifie fils du dragon en roumain médiéval. Le roman commence par le journal de Jonathan Harker, jeune clerc de notaire envoyé en Transylvanie afin d’y rencontrer, dans son mystérieux château des Carpathes, le comte Dracula, qui souhaite faire l’acquisition d’un domaine à Londres. Très vite, le jeune homme se méfie de l’inquiétant personnage et se rend compte qu’il est prisonnier de son hôte.

Extrait 1

« Son visage donnait une impression de force, avec son nez fin, mais aquilin, des narines particulièrement larges, un front haut et bombé, des cheveux qui se clairsemaient aux tempes, mais, ailleurs, épais et abondants. Les sourcils, massifs, se rejoignaient presque à l’arête du nez et paraissaient boucler tant ils étaient denses. La bouche, pour autant que je pusse l’entrevoir, sous l’épaisse moustache, présentait quelque chose de cruel, sans doute en raison des dents éclatantes et particulièrement pointues. Elles avançaient au-dessus des lèvres elles-mêmes dont le rouge vif soulignait une vitalité étonnante chez un homme de cet âge. Les oreilles étaient pâles et se terminaient en pointes. Le menton paraissait large et dur et les joues, malgré leur maigreur, donnaient toujours une impression d’énergie. »

Extrait 2

« L’impression générale était celle d’une extraordinaire pâleur. J’avais déjà remarqué le revers de ses mains qu’il avait posées sur ses genoux et, dans la lueur des flammes, elles m’avaient paru longues et fines. Pourtant, à présent que je les voyais de près, je les découvrais grossières, larges, doigts épais. Étrange constatation, aussi, je remarquais des poils au milieu des paumes. Les ongles étaient longs et fins, presque trop pointus. Un moment donné, le comte se pencha vers moi et ses mains me frôlèrent. Je ne pus retenir un frisson. Peut-être devais-je en imputer la cause à son haleine fétide, mais une terrible nausée s’empara de moi, que je ne pus cacher. Le comte s’aperçut de mon dégoût, car il recula. Avec un sourire effrayant, qui découvrit davantage ses dents proéminentes, il retourna s’asseoir à côté de la cheminée. »

Dracula de Bram Stoker aux éditions J'ai Lu
Dracula de Bram Stoker aux éditions J’ai Lu. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Je suis une légende de Richard Matheson (1954)

Robert Neville est le dernier homme sur terre à ne pas avoir été contaminé par un virus. Ce dernier a transformé l’humanité en un mélange de vampires et de zombies.

La nuit il se cache, barricadé dans sa maison régulièrement assiégée par des hordes de vampires. Et le jour il les traque, car ces derniers ne supportent pas la lumière.

Il tente également de trouver un remède à cette pandémie. Et finit par se rendre compte que toutes ces personnes qu’il considère comme des monstres ne sont peut-être que des victimes.

Voir les monstres en nous !

Ainsi, en grand maître de la SF qu’il est, Richard Matheson pose la question du monstre qui s’ignore : « Examinez bien vos consciences, mes petits cœurs, et dites-moi si le vampire est tellement épouvantable. Tout ce qu’il fait, c’est boire du sang. Pourquoi, dès lors, ce préjugé injuste et absurde à son égard ? Pourquoi le vampire ne peut-il vivre là où il a envie ? Pourquoi l’obliger à se terrer ? Pourquoi chercher à le détruire ? Vous avez fait de cet innocent un animal traqué, sans moyen de subsistance ni possibilité d’instruction. Il n’a même pas le droit de vote. Pas étonnant qu’il doive mener l’existence d’un prédateur nocturne. »

Je suis une légende de Richard Matheson aux éditions Folio SF Gallimard (Le vampire dans la littérature). Crédit photo éditions Gallimard.
Je suis une légende de Richard Matheson aux éditions Folio SF Gallimard. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La série des Chroniques de vampires d’Anne Rice (1976-2018)

Avec Entretien avec un vampire, qui parait en 1976, Anne Rice débute une série de romans sur les vampires, qui comporte treize volumes.

Ainsi, elle refaçonne le mythe du vampire en l’humanisant. De plus, elle enrichit ses personnages de cette touche particulière de romantisme et de sensualité : « Je pensais que, pour un vampire, ce devait être délicieux, voire érotique, de prendre la personnalité d’un autre et de le transformer. Le sang, c’est la vie. Dans la Bible, cette idée est là. Dieu donne la loi et demande des sacrifices, les règles alimentaires juives parlent du sang… »

Enfin, elle inspire toute une génération d’auteur.e.s : Lisa Jane Smith et son Journal d’un vampire, Charlaine Harris et sa Communauté du sud, Stephenie Meyer et sa série Twilight, Melissa de La Cruz et ses Vampires de Manhattan, P. C. et Kristin Cast et leur Maison de la nuit.

Entretien avec un vampire d'Anne Rice aux éditions Pocket
Entretien avec un vampire d’Anne Rice aux éditions Pocket. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Le Mystère Van Helsing de Gérard Dôle (2004)

Le Mystère Van Helsing nous invite à redécouvrir le célèbre chasseur de vampires, Abraham Van Helsing. Un personnage mythique du roman Dracula de Bram Stoker. Ici, Gérard Dôle s’éloigne des représentations conventionnelles pour enrichir le personnage d’une profondeur inédite. Van Helsing, loin de se limiter à son rôle de pourfendeur de créatures surnaturelles, devient un symbole de la lutte entre le bien et le mal. Mais également entre la rationalité scientifique et les mystères de l’occultisme.

Il y a là trois nouvelles dont la force réside dans leur capacité à renouveler un mythe tout en lui restant fidèle. Ainsi, Gérard Dôle s’inspire des codes et des éléments clés du roman de Stoker Stoker. Mais il les réinterprète et les développe avec sa propre sensibilité. De plus, il insuffle une nouvelle vie aux personnages, creusant leur psychologie et leurs motivations. L’intrigue, quant à elle, s’enrichit de ramifications inédites, offrant un véritable voyage au cœur des ténèbres, où ombre et lumière se confondent dans une danse macabre.

Le Mystère Van Helsing de Gérard Dôle aux éditions Terre de Brume
Le Mystère Van Helsing de Gérard Dôle aux éditions Terre de Brume. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Dracula de Matei Cazacu (2004)

Le nom de Dracula évoque instantanément des images de vampires, de capes sombres et de châteaux gothiques. Mais derrière cette figure légendaire se cache un personnage historique complexe et fascinant : Vlad III Țepeș, surnommé l’Empaleur, prince de Valachie au XVe siècle. Dans son ouvrage Dracula, l’historien Matei Cazacu s’affranchit des mythes et légendes pour offrir une biographie rigoureuse et nuancée de ce souverain hors du commun.

Ainsi, il s’appuie sur une analyse approfondie de sources historiques variées. Incluant des chroniques roumaines, des documents ottomans et des correspondances diplomatiques. Cette méticulosité lui permet de retracer le parcours de Vlad III Țepeș avec précision. Depuis son enfance marquée par l’exil et la violence jusqu’à son règne tumultueux en tant que prince de Valachie. Loin de la caricature du tyran sanguinaire dépeint par Bram Stoker, il présente un homme politique habile et redoutable. Mais également un chef militaire audacieux et un défenseur farouche de l’indépendance de son pays face à l’envahisseur ottoman. Enfin, il s’attaque aux mythes et légendes qui se sont greffés à la figure de Vlad III Țepeș. Et montre comment ils ont été instrumentalisés à des fins politiques et religieuses.

Dracula de Matei Cazacu aux éditions Tallandier
Dracula de Matei Cazacu aux éditions Tallandier. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

La Fascination des vampires de Jean Marigny (2009)

La Fascination des vampires offre une perspective historique détaillée de l’évolution de la figure du vampire. Depuis les légendes anciennes jusqu’à la pop culture moderne. Ainsi, Jean Marigny retrace les origines du mythe du vampire. Pour cela, il s’appuie sur des sources variées allant des traditions orales d’Europe de l’Est aux textes littéraires fondateurs comme Dracula de Bram Stoker. En contextualisant le vampire dans son cadre historique et culturel, il démontre comment cette créature reflète les peurs et les désirs de chaque époque.

Cependant, il ne se contente pas de retracer l’histoire du vampire. Ainsi, il propose également une analyse approfondie des représentations littéraires et cinématographiques de cette figure mythique. L’occasion de découvrir comment les auteurs et les réalisateurs ont réinterprété le mythe pour correspondre aux préoccupations contemporaines. Des œuvres de la littérature gothique aux films d’horreur modernes, Jean Marigny examine la manière dont le vampire a été utilisé pour explorer des thèmes tels que la sexualité, le désir, la mortalité et l’altérité.

La Fascination des vampires de Jean Marigny aux éditions Klincksieck
La Fascination des vampires de Jean Marigny aux éditions Klincksieck. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Traité sur les apparitions et les vampires de Dom Calmet (2023)

Au cœur du XVIIIe siècle, tandis que la philosophie des Lumières commence à s’imposer en Europe, une figure singulière se penche sur les mystères les plus obscurs de l’âme humaine : Dom Augustin Calmet. Bénédictin érudit et insatiable curieux, il s’aventure dans les méandres du surnaturel. Ainsi, il publie en 1746 son ouvrage désormais célèbre : « Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires ou les revenants de Hongrie, de Moravie, etc…« .

Loin d’être une simple compilation de légendes folkloriques, il se révèle être une exploration méthodique et rigoureuse des phénomènes paranormaux, nourrie d’une riche documentation historique, théologique et philosophique. Dom Calmet ne se contente pas de rapporter les récits de vampires qui défrayaient la chronique à son époque, il les examine avec un regard critique, les confrontant aux dogmes religieux et aux connaissances scientifiques de son temps. Ainsi, il explore les différentes théories avancées pour expliquer l’existence des vampires. De la possession démoniaque aux troubles mentaux, en passant par les superstitions locales. Cet ouvrage est édité et enrichi par le médecin légiste, archéo-anthropologue et paléopathologiste Philippe Charlier.

Traité sur les apparitions et les vampires de Dom Augustin Calmet édité par Philippe Charlier aux éditions du Cerf
Traité sur les apparitions et les vampires de Dom Augustin Calmet édité par Philippe Charlier aux éditions du Cerf. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

Ceux qui ne meurent jamais de Dana Grigorcea (2023)

Une jeune artiste, fraîchement diplômée, prend la décision de revenir dans sa Roumanie natale. En quelques années, tout a changé avec la chute du régime communiste de Ceaușescu. Cependant, le pouvoir reste entre les mêmes mains, laissant le népotisme perdurer. Suite au décès accidentel d’une grand-tante lors d’une randonnée, l’ouverture du mausolée familial révèle une étrange découvertes. Ainsi, parmi les tombes datant du quinzième siècle, se trouve potentiellement celle de Vlad Tepes, l’Empaleur, alias Dracula, curieusement transpercé par un pieu.

Avec Ceux qui ne meurent jamais, Dana Grigorcea jongle habilement avec le réalisme magique, brouillant les frontières entre le réel et l’imaginaire. De plus, elle plonge au cœur de la Roumanie contemporaine, toujours marquée par son passé communiste, tout en explorant la figure mythique du vampire. Un magnifique roman imprégné d’une ambiance gothique, à lire absolument !

Ceux qui ne meurent jamais de Dana Grigorcea aux éditions Les Argonautes
Ceux qui ne meurent jamais de Dana Grigorcea aux éditions Les Argonautes. (Notre sélection des Meilleurs livres de vampires).

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Hakim Aoudia.

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