Meilleurs livres autour des Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques restent l’un des plus grands rendez-vous sportifs au monde. Un évènement exceptionnel qui symbolise la quintessence de l’excellence athlétique, du dépassement de soi et de l’esprit de compétition. Ainsi, depuis leur résurgence à Athènes en 1896, sous l’impulsion du baron Pierre de Coubertin, ils ont évolué pour devenir une sorte de vitrine mondiale, incarnant à la fois les traditions antiques et les innovations contemporaines. Voici donc nos recommandations, certes subjectives et non exhaustives, des meilleurs livres autour des Jeux Olympiques.

Olympisme, une histoire du monde

L’ouvrage Olympisme, une histoire du monde est un beau livre de référence. Qui couvre une période de près de 130 ans, allant de 1896 à 2024. Ainsi, chaque olympiade est un reflet de son époque. Au fil des 30 Jeux Olympiques d’été passés en revue, nous assistons à la construction des États-nations, à l’émergence de la culture de masse, à l’opposition entre totalitarisme et démocratie pendant l’entre-deux-guerres, à la Guerre froide, aux vagues de décolonisation, et aux revendications des minorités et des pays émergents. Le théâtre de la mondialisation économique et du gigantisme des événements sportifs contemporains.

Ce livre met également en lumière les exploits des plus grands champions et championnes olympiques. Des noms tels que Jesse Owens, Nadia Comăneci, Carl Lewis, Usain Bolt et Simone Biles résonnent dans ces pages. Et rappellent leur impact sur l’histoire du sport et de l’humanité. Enfin, il aborde les questions éthiques et sociétales qui traversent le mouvement olympique au XXIe siècle. De la reconnaissance du paralympisme à la lutte contre le dopage, en passant par l’égalité des genres et la durabilité, les Jeux Olympiques sont bien plus qu’une compétition sportive. Ils sont un miroir d’un monde en perpétuelle évolution.

Le sport dans l’art

Bien plus qu’un simple catalogue d’œuvres d’art commentées, Le sport dans l’art, publié aux éditions Citadelles & Mazenod, retrace une véritable histoire culturelle du sport. Mais également son évolution, depuis l’Antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours. Ainsi, on passe de la glorification des athlètes dans les sculptures antiques aux représentations dynamiques des compétitions modernes. Sans oublier les interprétations symboliques du mouvement dans l’art contemporain, jusqu’au manga. Une véritable exploration des multiples facettes de la relation entre l’art et le sport.

L’un des points forts de cet ouvrage réside dans la diversité des œuvres présentées. Des peintures et sculptures classiques aux photographies et installations contemporaines, Le sport dans l’art offre un panorama complet de la manière dont les artistes ont perçu et interprété le sport au fil des siècles. Un beau livre indispensable à se procurer de toute urgence !

Une histoire mondiale de l’olympisme (1896-2024)

Cet ouvrage retrace 130 ans d’histoire olympique à travers 36 articles passionnants rédigés par les meilleurs spécialistes internationaux de l’olympisme. Historiens, géographes, sociologues, économistes, juristes et politologues tels que Pascal Ory, Sylvère-Henry Cissé, Fabrice Delsahut, Pascal Blanchard, Christina Koulouri ou Pascal Ory se sont réunis pour offrir un panorama complet de l’olympisme.

Ce dernier y est dépeint comme le reflet des enjeux et des conflits de chaque époque. Depuis la question raciale lors des Jeux de Saint-Louis en 1904 jusqu’aux rapports entre le CIO et les pays non-démocratiques aujourd’hui. En passant par les bouleversements du monde de la Belle Époque à la Guerre froide et à l’émergence des pays du Sud, cet ouvrage en explore tous les aspects.

Pierre de Coubertin, L’homme qui n’inventa pas les Jeux Olympiques

Pierre de Coubertin est souvent célébré comme le père des Jeux Olympiques modernes. Son nom est synonyme d’idéal sportif et de valeurs olympiques. Cependant, Aymeric Mantoux nous propose ici une analyse nuancée de ce personnage complexe.

Ainsi, il dépeint Pierre de Coubertin comme une figure influencé par son époque et ses contradictions. De plus, il met en lumière les aspects moins connus de sa personnalité. Notamment sa défense du colonialisme, ses opinions misogynes et son attitude complaisante face au nazisme.

Bien au-delà d’une simple biographie, cet essai replace Coubertin dans le contexte social et politique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Et montre comment il a habilement construit sa propre légende pour se présenter comme l’unique artisan des Jeux olympiques modernes.

L’Olympisme, une invention moderne, un héritage antique

Voici le catalogue de l’exposition éponyme qui se tient au musée du Louvre du 24 avril au 16 septembre 2024. L’occasion de découvrir la création des premiers jeux Olympiques et ses sources iconographiques à la fin du XIXe siècle. Mais également d’en saisir le contexte politique. Et de comprendre comment ses organisateurs ont voulu réinventer les concours de la Grèce antique.

On y découvre le travail d’Émile Gilliéron (1850-1924). Ce dessinateur d’origine suisse se forme aux Beaux-Arts de Paris et fréquente le Louvre où il copie certains des chefs-d’œuvre. Installé en Grèce et nommé artiste officiel des jeux Olympiques à Athènes de 1896 et de la Mésolympiade de 1906, il s’est inspiré des découvertes faites durant les fouilles des grands chantiers archéologiques contemporains pour inventer les trophées des vainqueurs. Par le biais des techniques de reproduction les plus modernes, il illustre les images servant à la communication du tout jeune État grec, notamment les timbres ou les affiches. On y découvre également la première coupe olympique, dite Coupe Bréal. Conçue par l’universitaire Michel Bréal, elle fut créée par un orfèvre français pour le vainqueur de la première course de Marathon, inventée lors des jeux Olympiques modernes.

Géopolitique de l’Olympisme

Au-delà de la compétition sportive, les Jeux Olympiques sont également le théâtre de jeux de pouvoir et d’influences géopolitiques. C’est à l’analyse de ces enjeux que se consacre l’ouvrage Géopolitique de l’Olympisme, publié sous la direction de Béatrice Giblin. Ce numéro spécial de la revue Hérodote rassemble les contributions de chercheurs renommés qui explorent les différentes dimensions de la géopolitique olympique.

L’ouvrage aborde une large palette de thématiques. Allant de l’histoire des Jeux Olympiques à leur impact sur les relations internationales contemporaines. Les auteurs explorent notamment les questions suivantes :

• L’instrumentalisation des Jeux Olympiques par les États : Comment les pays hôtes et les nations participantes utilisent-elles les Jeux Olympiques pour promouvoir leur image et leurs intérêts géopolitiques ?
• Les Jeux Olympiques et les tensions internationales : Comment les Jeux Olympiques ont-ils été affectés par les conflits et les rivalités politiques ?
• L’impact des Jeux Olympiques sur les sociétés : Quels sont les impacts économiques, sociaux et culturels des Jeux Olympiques sur les villes hôtes et les pays participants ?
• L’avenir des Jeux Olympiques : Quels sont les défis et les perspectives d’avenir du mouvement olympique dans un monde en mutation ?

Astérix aux jeux Olympiques

Paru en 1968 sous la plume d’Albert Uderzo et René Goscinny, « Astérix aux Jeux Olympiques » est le quatorzième album de la série. L’histoire débute dans le village gaulois d’Astérix et Obélix, où le jeune Alafolix tombe éperdument amoureux de la princesse grecque Irina. Cependant, leur idylle est menacée par le décret du cruel Brutus, fils de César, qui interdit aux Gaulois de participer aux Jeux Olympiques. Déterminés à aider leur ami, Astérix et Obélix se lancent dans un périple vers la Grèce, accompagnés de leur fidèle Idéfix.

Sur leur route, nos héros gaulois rencontrent une multitude de personnages hauts en couleur, du rusé pirate Barbe-Rouge au vaniteux Brutus. Ils devront également surmonter de nombreux obstacles, des pièges sournois aux épreuves sportives truquées. L’humour est omniprésent dans l’album, ponctué par les jeux de mots, les anachronismes et les situations cocasses propres à l’univers d’Astérix.

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Hakim Aoudia.