Exposition Une passion chinoise : le trésor caché de Monsieur Thiers au Louvre Paris !

Du 14 mai au 25 août 2025, le Musée du Louvre dévoile une exposition inédite : Une passion chinoise – La collection de monsieur Thiers. Cette rétrospective met en lumière plus de 170 œuvres d’art chinois, principalement du XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, issues de la collection d’Adolphe Thiers, homme politique et passionné d’art. Porcelaines, jades, laques, estampes et un rouleau impérial exceptionnel illustrent la richesse de l’art chinois et la fascination de Thiers pour cette culture. L’exposition, organisée en deux parties, explore d’abord la figure de Thiers en tant que collectionneur, puis présente les grands thèmes de sa collection, offrant une immersion dans l’esthétique et les traditions spirituelles de la Chine impériale. Une occasion unique de découvrir et approfondir notre connaissance de l’histoire de l’art chinois. Exposition Une passion chinoise : le trésor caché de Monsieur Thiers au Louvre Paris !

Adolphe Thiers : un homme d’État épris d’Orient

Adolphe Thiers, figure politique majeure du XIXᵉ siècle, est connu pour son rôle en tant que président de la Troisième République française. Ainsi, il accède à la fonction suprême le 31 août 1871 et l’exerce jusqu’au 24 mai 1873. Moins connue est sa passion pour l’art chinois, qu’il collectionna avec ferveur. Journaliste, historien et homme d’État, Thiers rassembla une collection éclectique d’objets d’art chinois. Ceci témoignait de son intérêt profond pour cette culture. Son approche érudite et sa quête de compréhension des civilisations orientales se reflètent dans la diversité et la richesse de sa collection, aujourd’hui conservée au Louvre.

Une immersion dans l’art chinois au cœur du Louvre

L’exposition Une passion chinoise présente plus de 170 œuvres d’art chinois, principalement du XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, issues de la collection de Thiers. Parmi les pièces maîtresses, un rouleau impérial exceptionnel, le Qingming Shanghe Tu, réalisé pour l’empereur Qianlong, illustre la richesse de l’art chinois sous la dynastie Qing. La scénographie de l’exposition met en valeur les différents aspects de la collection : paysages, architecture, costumes, traditions spirituelles comme le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Cette immersion offre aux visiteurs une compréhension approfondie de l’esthétique et des valeurs culturelles de la Chine impériale.

À découvrir en famille

L’exposition Une passion chinoise n’est pas seulement une célébration de l’art chinois ancien : elle se révèle aussi être une porte d’entrée ludique et éducative vers la découverte d’une civilisation fascinante, à hauteur d’enfant. Grâce à une scénographie accessible et à des ressources pédagogiques pensées pour les jeunes visiteurs, cette exposition devient un outil précieux pour accompagner les apprentissages scolaires, en lien étroit avec les programmes de l’Éducation nationale.

Cycle 1 (maternelle)

Les formes rondes des porcelaines, les couleurs chatoyantes des laques et les créatures mythologiques représentées dans les rouleaux illustrés captiveront l’imaginaire des jeunes enfants. Les enseignants et parents peuvent encourager des activités d’observation : “Combien de dragons vois-tu ?” ou “Peux-tu dessiner la fleur que tu préfères ?”. Ces exercices favorisent la reconnaissance visuelle, l’enrichissement du vocabulaire et l’éveil artistique.

Primaire (Cycle 2 & 3)

L’exposition offre une formidable occasion d’aborder les arts visuels, l’histoire et la géographie. Un livret-jeu, proposé à l’entrée, invite les enfants à retrouver des objets mystérieux et à répondre à des énigmes liées à la vie quotidienne dans la Chine impériale. On peut y travailler des notions telles que l’organisation d’une cité chinoise, le rôle de l’empereur ou encore les échanges commerciaux avec l’Europe. C’est aussi l’occasion d’introduire les idéogrammes chinois en s’amusant à déchiffrer quelques caractères présents sur les objets.

Collège et lycée (Cycle 4 et 5)

À travers la figure d’Adolphe Thiers, l’exposition propose un point d’ancrage pour comprendre les relations diplomatiques, culturelles et commerciales entre la France et la Chine au XIXe siècle. On peut aborder en classe ou en famille des thématiques transversales : la place de l’art dans les relations internationales, l’orientalisme, ou encore la perception de “l’Autre” dans l’histoire. Les adolescents pourront également réfléchir aux enjeux contemporains de la conservation du patrimoine, en comparant les œuvres originales et les reproductions numériques.

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Hakim Aoudia.