Film : Road to Kaboul de Brahim Chkiri, un Monty Python marocain !

Film : Road to Kaboul de Brahim Chkiri, un Monty Python marocain !

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Road to Kaboul est un film marocain de Brahim Chkiri à l’humour décapant. Belle découverte d’un film non diffusé en France. Et c’est bien dommage, car ce road movie burlesque, au comique parfois un peu loufoque, nous a fait rire pendant deux heures ! Le public marocain ne s’y est, du reste, pas trompé, en plaçant ce film en tête du box-office pendant plus de six mois, l’an dernier… Film : Road to Kaboul de Brahim Chkiri, un Monty Python marocain !

L’épopée de ces quatre marocains,

et de sa mère pour retrouver un compatriote qui, voulant aller à Amsterdam, se retrouve à Kaboul est inracontable tant les péripéties se multiplient, nous amenant à croiser des Américains sinistrement drôles comme des talibans drôlement sinistres. L’immigration, la corruption, la religion, la guerre, la torture, et même le jihad des jeunes maghrébins français, tout passe à la moulinette de cet humour débridé.

Et tout ça pour nous convaincre que rien ne vaut un bon joint de haschisch marocain pour se remettre de tous les maux de la terre, ou pour enfumer un président américain qui sait apprécier la qualité… Les marocains ne sont-ils d’ailleurs pas les meilleurs experts en la matière ?

Film : Road to Kaboul de Brahim Chkiri, un Monty Python marocain !

Rencontre avec la productrice du film

Cette séance fut aussi l’occasion de rencontrer Naïma Sikkal, productrice du film, et d’échanger sur l’évolution de la production cinématographique marocaine. Sa société de production “Image Factory”, qui produit aussi bien des spots publicitaires, des séries télévisées ou des longs métrages est actuellement en pleine expansion s’appuyant sur une nouvelle génération de réalisateurs et de techniciens marocains, et profitant de la demande croissante du public marocain pour un cinéma local, assumant une vraie liberté de ton et de sujets.

Une démocratisation en marche

L’humour est sans doute la meilleure preuve de cette liberté, et la construction d’un cinéma “national” et indépendant, la preuve d’une démocratisation en marche.

Tout cela nous rappelle que même si les médias nous parlent plus souvent de ce qui va mal dans le monde arabe (et ailleurs…), le printemps est encore bien en fleur au Maroc.

Soutenez-nous

Nous vous encourageons à utiliser les liens d’affiliation présents dans cette publication. Ces liens vers les produits que nous conseillons, nous permettent de nous rémunérer, moyennant une petite commission, sur les produits achetés : livres, vinyles, CD, DVD, billetterie, etc. Cela constitue la principale source de rémunération de CulturAdvisor et nous permet de continuer à vous informer sur des événements culturels passionnants et de contribuer à la mise en valeur de notre culture commune.

Par Gérard Poitou. MagCentre.

Notre note

Commentaires

0

Ajouter un commentaire


Fermer le menu