Film : The grand Budapest Hotel, ou le réalisme onirique de Wes Anderson !

Film : The grand Budapest Hotel, ou le réalisme onirique de Wes Anderson !

Hakim Aoudia - Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Entre Spirou et Indiana Jones, ce curieux film d’aventures ajoute une note de mélancolie (inspirée de l’univers de Stefan Zweig) pour un monde perdu, dont on ne sait jamais trop si l’on doit le regretter, ou l’oublier… Film : The grand Budapest Hotel, ou le réalisme onirique de Wes Anderson !

Et le récit utilise toutes les ficelles narratives pour nous entraîner dans cette folle course dé-coiffante. Ainsi, on a pas moins de trois récits gigognes, des flash-back, des poursuites, et même, comme dans certains films muets où l’on colorisait la pellicule suivant l’action ; on passe de la couleur au noir et blanc, ou encore, l’image change de format suivant l’époque du film.

Film : The grand Budapest Hotel, ou le réalisme onirique de Wes Anderson !

Un superbe conte pour adultes

Mais que penser de ce héros, M. Gustave, maître d’hôtel de son état, un peu dandy, séducteur de vieilles dames à la manière de M. Verdoux, immoral, mais tellement charmant ?… Et tout le film est ainsi, il y a les vrais méchants, toujours habillés de noir comme cette soldatesque ZZ qui font la guerre, et puis il y a cette myriade de personnages qui se débrouillent, du petit personnel aux repris de justice en passant par la pâtissière qui survivent dans des lieux toujours clos, presque kafkaïen : hôtel, prison, boutique, chambre… Et puis il y a Zéro Moustafa, le lobby boy, le double inversé de M. Gustave, le cœur simple qui découvre l’amour, lui qui sait tout, mais ne dit rien.

Et ce film polymorphe devient un superbe conte pour adultes, cruel et merveilleux, dans un monde au réalisme onirique, où “il faut tenter de vivre”.

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Par Gérard Poitou. MagCentre.

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