Le Crédit à l’Essaïon Théâtre !

Le Crédit à l’Essaïon Théâtre : Clooney-Chevallier cherche à obtenir un crédit de son conseiller Laspalès-Travolta. Du bon gros rire efficace aux dépens d’un banquier qui se termine avec un zeste d’humanité. Un numéro sympathique d’Auguste et de Clown Blanc porté par Jean-Pierre et Sylvain Bugnon.

Par Guillaume d’Azémar de Fabrègues

Sur la scène, un bureau gigogne sur lequel sont posés un ordinateur, un téléphone, un stylo, la photo d’une femme. Un fauteuil et une chaise, à roulettes. Au fond, une structure de métal et toile, le sas d’entrée de la banque. Au son d’une boite à rythme, Jean-Pierre et Sylvain Bugnon entrent en scène, étirent le bureau. Non. Ah… Je vous le répète, les choses ne se passent pas comme ça.

L’un est conseiller bancaire, l’autre demande un prêt

Pas de garanties, le prêt est refusé ? Si son prêt n’est pas accordé, le client menace de baiser la femme du conseiller. Le conseiller va se ridiculiser, s’humilier, la situation va dégénérer jusqu’au retournement final, un peu d’humanité dans un monde de brutes.

C’est du bon gros rire, efficace, porté par un duo de clowns plutôt sympathiques. Jean-Pierre Bugnon, le clown blanc, un faux air de George Clooney. Sylvain Bugnon, l’Auguste, lui c’est plus John Travolta dernière époque. Leur jeu rappelle celui de Philippe Chevalier et Régis Laspalès.

Leurs blagues parfois tangentes vont exciter les zygomatiques d’un public hilare, venu pour rire, qui sort en ayant passé un bon moment. On a tous un jour souffert du non d’un banquier, là, on est vengés par procuration, parfois ça fait du bien.

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Cette chronique a été publiée pour la première fois sur www.jenaiquunevie.com