Notre playlist en hommage à Harry Belafonte !
Chanteur, acteur et militant des droits civiques, celui qui fut surnommé roi du Calypso dans les années 1950, disparaissait le 25 avril 2023 à l’âge de 96 ans. Pour sa carrière exceptionnelle et l’empreinte indélébile qu’il a laissé dans l’histoire de la musique et de la culture américaines, voici notre playlist idéale en hommage à Harry Belafonte.
Enfance et formation
Le 1er mars 1927, Harold George Bellanfanti Jr., dit Harry Belafonte, voit le jour à Harlem, dans une famille jamaïcaine. Son père est d’origine jamaïcaine et néerlandaise, tandis que sa mère est afro-jamaïcaine.
Bien qu’il ait passé sa prime jeunesse à New York, sa mère l’emmène en Jamaïque entre 1935 et 1940, où il est immergé dans la culture caribéenne. Ainsi, après avoir servi dans la marine américaine en 1944, il retourne à New York et prend divers petits boulots.
C’est en assistant à une représentation théâtrale de l’American Negro Theater qu’il découvre sa passion pour le spectacle et intègre un cours d’art dramatique dirigé par Erwin Piscator, où il côtoie de futures stars telles que Marlon Brando, Rod Steiger et Tony Curtis. Cette expérience le confirme dans sa voie artistique, où il puisera souvent l’inspiration exotique originale caractérisant sa carrière.

Une ascension fulgurante
Remarqué par Monte Kay, directeur artistique du Royal Roost, ce dernier l’engage comme chanteur intermittent dans son club de jazz. Là, ses performances le conduisent à Broadway, où il fait sensation dans sa première comédie musicale John Murray Anderson’s Almanac, remportant un Tony Award et un Theatre World Award.
Dès lors, il signe un contrat avec RCA Victor et son troisième album Calypso, en 1956, atteint le million d’exemplaires vendus, lui valant le surnom de Roi du Calypso.
En parallèle, il mène une carrière cinématographique, avec notamment Carmen Jones d’Otto Preminger, en 1954, et Une île au Soleil de Robert Rossen, en 1957, une histoire d’amour interraciale sur une île des Caraïbes qui fait polémique à l’époque.
Enfin, à partir des années 1980, il intègre la pop culture, son image, sa voix, ou sa musique étant régulièrement utilisées dans des publicités et au cinéma.
Engagements militants
Harry Belafontese consacre également à de nombreuses causes humanitaires et pacifistes.
Ainsi, c’est dans la lutte pour l’égalité des droits civiques qu’il s’investit le plus, entretenant une amitié fidèle et profonde avec Martin Luther King Jr., jusqu’à son assassinat.
Profondément touché par la guerre et la famine qui touchent une partie de l’Afrique, il contribue en 1985 à lancer la campagne caritative We Are the World. Puis, il est nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef en 1987, et organise en 1990 le meeting tenu par Nelson Mandela lors de sa visite aux États-Unis.
En 2013, Amnesty International lui décerne le Prix Ambassadeur de la conscience.
Enfin, il apporte son soutien à Bernie Sanders lors des primaires présidentielles du Parti démocrate américain en 2016.
Il décède le 25 avril 2023 à New York, à l’âge de 96 ans.
Jump Down, Spin Around (Belafonte-1956)
Banana Boat (Day-O) (Calypso-1956)
Jamaica Farewell (Calypso-1956)
Merci Bon Dieu (An Evening with Harry Belafonte-1957)
Island In the Sun (Very Best Of Harry Belafonte-1957)
I Never Will Marry (Love is a Gentle Thing-1959)
Oh, I Got Plenty of Nothin’ (Lena Horne & Harry Belafonte-Porgy and Bess-1959)
Matilda (Belafonte At Carnegie Hall-1959)
Hallelujah I Love Her So (Belafonte Sings the Blues-1960)
Sweetheart From Venezuela (Jump Up Calypso-1961)
Midnight Special (1962)
Zombie Jamboree (The Many Moods Of Belafonte-1962)
This Land Is Your Land (Streets I Have Walked-1963)
Tone the Bell Easy (Ballads, Blues & Boasters-1964)
Train Song (Mbombela) (An Evening With Belafonte/Makeba-1965)
Raindrops (In My Quiet Room-1966)
Cocoanut Woman (Calypso In Brass-1966)
The First Time Ever I Saw Your Face (Belafonte On Campus-1967)
In the Name of Love (Belafonte Sings of Love-1968)
Oh Linda (Belafonte By Request-1970)
Cycles (The Warm Touch-1971)
Elegant Donkey (Jackass) (Calypso Carnival-1971)
My Old Man (Play Me-1973)
Abraham, Martin and John (1974)
Move It (Paradise In Gazankulu-1988)
Hakim Aoudia.
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