Meilleur album de la semaine : Impressions of Ella de Robin McKelle !

Robin McKelle fait son retour aux sources avec Impressions of Ella, un album qui célèbre ses racines jazz traditionnelles. Inspirée par son influence majeure, Ella Fitzgerald, McKelle réunit un trio de musiciens exceptionnels pour revisiter avec passion et talent des classiques intemporels. Avec sa voix mature et épanouie, elle insuffle une nouvelle vie à ces morceaux emblématiques, offrant ainsi une expérience musicale captivante. Un incontournable pour les amateurs de jazz. Impressions of Ella de Robin McKelle, c’est notre meilleur album de la semaine (en vinyle de préférence) !

Un retour aux sources

Robin McKelle est une chanteuse aux influences multiples. Ainsi, son parcours musical empreinte au Jazz, au blues, à la soul et à la pop. Avec Impressions of Ella, elle revient à ses racines jazz traditionnelles et s’y épanouit pleinement.

Sur son tout premier projet, Introducing Robin McKelle, en 2006, elle avait exploré l’univers du swing avec une douzaine de standards. Pour ce 9^e et dernier opus, elle puise son inspiration d’une seule source, qui est également sa plus grande influence musicale : Ella Fitzgerald.

« Ma voix a mûri, et moi aussi. J’ai senti qu’à ce moment de ma vie, ces paroles avaient un sens pour moi. Impressions of Ella est comme un retour à la maison pour moi. Comme une réunion familiale après des années de séparation. Une reconnexion avec la musique qui m’a nourrie pendant toutes mes années de formation musicale, et qui furent largement influencées par Ella Fitzgerald. »

Un trio de choc

Pour mener à bien son projet, Robin McKelle s’entoure des meilleures musiciens du moment. Un trio de choc composé de Kenny Washington à la batterie, Peter Washington à la basse et l’immense Kenny Barron au piano.

« Je n’étais pas intimidée à l’idée de jouer avec eux, bien que leurs CV soient vraiment impressionnants. Je me demandais simplement si j’allais être au niveau, et si nous allions nous entendre. C’était une chance inouïe de pouvoir chanter à leurs côtés. »

Ainsi, de Old Devil Moon à Embraceable You, en passant par April in Paris, on retrouve une Robin McKelle très inspirée qui parvient à donner un nouveau souffle à ces classiques intemporels.

À noter, la présence mutine et complice du génialissime Kurt Elling sur I Won’t Dance.

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.