Meilleur album de la semaine : No Thank You de Little Simz !

Avec No Thank You, la rappeuse britannique Little Simz, bien plus qu’un simple refus, affirme son identité musicale en s’opposant de front à l’industrie de la musique. Un album qui lui permet de se recentrer sur l’essentiel : l’affirmation de sa liberté, tout en recherchant une paix intérieure. Mais également l’occasion de continuer à explorer de multiples genres musicaux : jazz, hip hop, gospel, soul, funk et afrobeat. No Thank You de Little Simz, c’est notre meilleur album de la semaine (en vinyle de préférence) !

« Je refuse d’être sur un navire négrier. »

Avec No Thank You, la rappeuse britannique Little Simz poursuit son entreprise de dénonciation de la cupidité de l’industrie musicale, ainsi que l’auto-analyse de sa fulgurante ascension en son sein.

Sorti à peine un an après son précédent album Sometimes I Might Be Introvert, lauréat du Mercury Prize, No Thank You se déploie à une échelle légèrement plus dépouillée, mais avec une cohésion beaucoup plus évidente.

Ainsi, dès le premier titre Angel, elle affirme : « Je peux voir comment une artiste peut être spoliée, frustrée/Ils s’en foutent si tu es au bord du gouffre psychologiquement/Tant que tu remplis la feuille de paie de quelqu’un […] Yeah, je refuse d’être sur un navire négrier ».

Il y a là beaucoup de frustration, de déception et de colère, comme sur X et Heart on Fire. Mais également une fierté assumée sur Gorilla.

Un cinquième album, déjà !

Enfin, il y a chez Little Simz cette capacité unique à mélanger les genres : jazz, hip hop, gospel, soul, funk, afrobeat… Mais aussi les instruments acoustiques et électroniques, avec l’usage de cuivres, de cordes et même de chœurs.

Un cinquième album qui confirme l’immense talent de cette jeune rappeuse de 29 ans et force le respect.

À suivre !

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.