Meilleur livre de la semaine : Le parlement des instincts de Philippe Cavalier !

Voici un roman qui vous transportera au cœur de l’Europe de la Renaissance. Une fabuleuse épopée, doublée d’un captivant récit d’aventures, qui marquera votre été et deviendra un incontournable de votre bibliothèque. Le Parlement des instincts de Philippe Cavalier aux éditions Anne Carrière, c’est notre meilleur livre de la semaine.

Un personnage hors du commun

Suivez le destin extraordinaire d’Ilario d’Orcia, enfant laid et de petite taille : un nain en somme, abandonné dès sa naissance à la porte d’un monastère toscan. Sous la protection d’un moine humaniste, Ilario découvre un savoir qui transformera l’Europe naissante. De Venise à Prague, embarquez aux côtés de notre héros dans une aventure riche en rebondissements.

La révolution Baroque

Laissez-vous transporter dans un monde foisonnant où l’histoire européenne se mêlent aux grands débats religieux et politiques de l’époque. Ainsi, Philippe Cavalier réussit à minutieusement reconstituer le quotidien du XVIIe siècle et l’avènement du Baroque. Il y a là les lieux, les personnages et les évènements marquants de l’époque, que l’auteur sublime par son érudition qui se manifeste par une écriture élégante, mêlée d’humour et d’autodérision.

Accompagné de nombreuses notes de bas de page, ce roman vous invite à explorer les symboles, les œuvres d’art et les références culturelles de cette période. De même qu’il fait vivre à Ilario d’Orcia des rencontres fascinantes. Des maîtres verriers de Venise aux pas du célèbre peintre Le Caravage, en passant par l’Empereur Rodolphe II de Habsbourg à Prague, ainsi que les Trois Mousquetaires à Paris.

Plaisir de lecture et enrichissement culturel se conjuguent dans cette fresque picaresque hors du commun.

Extrait

« À peine mes doigts saisissent-ils la plume que déjà ma main tremble et que tentation me vient d’abandonner le projet de dire ma vie. Je me contrains cependant à mouiller d’encre l’instrument tout juste affuté car, à l’unique femme qui m’ait jamais aimé, j’ai fait le serment de mener cette tâche à bien, quoi qu’il m’en coûte. Cette promesse compte plus que tout. Malgré ce qu’on y verra, je suis ainsi résolu à ne rien cacher de mon existence. À sa façon, celle-ci est édifiante. Derrière les folies qu’elle recèle on pourra, je crois, beaucoup en apprendre. Mais que l’on ne m’accuse pas ici d’un excès de vanité. Ce sentiment ne m’habite pas ou, à dire le vrai, ne m’habite plus. »

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Hakim Aoudia.