Meilleur album vinyle de la semaine : The Bamboos : This Is How You Do It !

La formation australienne de Melbourne fête ses 23 ans d’existence avec un onzième album festif, dansant et qui donne la pêche. Un petit bijou de funk, de soul et de groove, qui se permet d’élargir les horizons musicaux du groupe. Meilleur album vinyle de la semaine : The Bamboos : This Is How You Do It !

Faire revivre le groove des années 1970/1980

Le groupe The Bamboos naît en 2000 en Australie, plus précisément à Melbourne. Fondé par le guitariste Lance Ferguson, ce collectif de sept musiciens s’organise autour de la voix de la très charismatique Kylie Auldist. Ainsi et dès leurs débuts l’objectif est clair : faire revivre cette musique groove des années 1970 et 1980, qui gravite autour du jazz, du funk et de la soul.

Il faut dire qu’ils sont des pionniers en Australie ; un pays plutôt amateur de rock. Cependant, en une vingtaine d’années et une dizaine d’album, ils vont conquérir ce que l’on appellera la scène soul de Melbourne et bien au-delà.

Leur recette est toujours la même : des compositions originales, une ligne de basse et un accompagnement à la batterie qui appelle à la danse, la voix chaude et puissante de leur chanteuse Kylie Auldist, des orchestrations hors du temps et de somptueux arrangements de cuivres.

Une nouvelle étape

Avec « This is how you do it« , leur onzième et dernier album, The Bamboos continuent à ranimer l’âge d’or du funk et de la soul. De plus, ils élargissant leurs horizons musicaux pour y incorporer de la néo-soul, du disco et du hiphop, avec des invités tels que Aloe Blacc, Ohmega Watts, Durand Jones, Reginald AK, Joey Dosik, Daniel Merriweather, Ozay Moore, Alice Russell et Tim Rogers.

Et même si ce dernier opus est légèrement plus orienté disco que les précédents, qui lorgnaient vers le deep funk, le groupe n’a rien perdu de ses indéniables qualités musicales. Ainsi, avec ces 12 titres, il y en a pour tous les goûts, comme le dit si bien Lance Ferguson : « Nous sommes en 2023, alors ne nous laissons pas piéger par des choses comme les conventions musicales, parce que tout est ouvert maintenant. Par définition, rien de ce que nous sortons ne peut sortir de la sphère de « notre son », car cette sphère s’étend, change et se redéfinit continuellement au fur et à mesure que nous créons de la musique« .

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.