Meilleur album de la semaine : Anthology de Charlie Watts !
Plongez dans l’univers de Charlie Watts, batteur emblématique des Rolling Stones, à travers une anthologie exceptionnelle qui met en lumière sa carrière parallèle de jazzmen. Découvrez des morceaux sélectionnés de ses albums solo, des enregistrements live captivants, ainsi que des pépites inédites, offrant un aperçu unique de son génie musical. Cette sélection soigneusement rassemblée, sur près de quatre décennies, est une véritable célébration de l’héritage musical d’un batteur légendaire. Anthology de Charlie Watts, c’est notre meilleur album de la semaine (en vinyle de préférence) !
Une enfance sous le signe du jazz
Charlie Watts naît le 2 juin 1941 dans un quartier de Londres ravagé par les bombes.

Attiré très tôt par le jazz, il en devient très vite un passionné. « J’avais 11 ans quand j’ai découvert un disque d’Earl Bostic intitulé Flamingo et j’ai adoré le saxophone. Un an plus tard, j’ai entendu Walking Shoes par Gerry Mulligan et je suis tombé amoureux du batteur : Chico Hamilton. J’ai alors acheté des disques de Louis Armstrong, de Johnny Dodds, de Duke Ellington et enfin de Charlie Parker… Je les possède toujours. »
Ainsi, il choisit son instrument fétiche et son père force le destin en lui offrant une batterie d’occasion.
Dès lors, il apprend à jouer de l’instrument en autodidacte. De plus, il rejoint les Jo Jones All Stars, un groupe de jazz qui écume les pubs londoniens de l’époque.
Une carrière parallèle
En 1960, après des études d’arts graphiques et de typographie, il intègre une agence de publicité en tant que dessinateur.
C’est également à cette époque qu’il noue des liens avec la scène londonienne de blues naissante. Les Blues by six du guitariste Brian Knight, puis les Blues incorporated d’Alexis Korner et Cyril Davies.
Ainsi, il croise la route de Jimmy Page, Eric Clapton, Rod Stewart, John Mayall, Brian Jones, Mick Jagger et Keith Richards. Les Rolling Stones se forment courant 1962 et il les rejoint officiellement début 1963. Il résume ainsi sa contribution au groupe : « Mes années Stones se résument à six années passées à jouer de la musique et trente autres à attendre. »

Cependant, il reste jusqu’au bout fidèle à sa passion pour le jazz et mène une carrière parallèle de plus d’une dizaine d’albums à son nom.
Un tour d’horizon
Près de deux années après la disparition de Charlie Watts, le label BMG nous offre, avec Anthology, un tour d’horizon de cette carrière parallèle qui s’est étalé sur près de quatre décennies.
Il y a là des morceaux extraits de son premier album Live At Fulham Town Hall (1986). On y découvre également des extraits de From One Charlie (1991), ainsi que des titres issus de A Tribute to Charlie Parker with Strings (1992), Warm and Tender (1993) et Long Ago and Far Away (1996). Sans oublier les œuvres du Charlie Watts & Jim Keltner Project (2000) et les enregistrements live Watts at Scott’s de 2004, ainsi que les deux concerts enregistrés au Ronnie Scott’s en 1991 et 2001.
Une anthologie inédite
Cette anthologie est l’opportunité parfaite de redécouvrir l’élégance et l’ingéniosité du jeu de Charlie Watts, entouré de prestigieux artistes tels que le contrebassiste Dave Green, les saxophonistes Peter King, Evan Parker et Courtney Pine, le trompettiste Gerard Presencer, le batteur Jim Keltner et le chanteur Bernard Fowler.
Sans oublier trois petits bijoux inédits : Ain’t Nobody Minding Your Store, Swindon Swing et Rockhouse Boogie, captés lors d’un concert au Swindon Arts Center en 1978.
Le vinyle, une culture
Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.
Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.
De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.
Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.
Bien choisir sa platine
Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.
J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.
Hakim Aoudia.
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