Jazz : Veronica Swift, meilleur album vinyle de la semaine !
Déjà remarquée pour sa virtuosités, ainsi que sa maitrise vocale, sur ses deux précédents enregistrements, “Confessions” en 2019 et “This Bitter Earth” en 2021, Veronica Swift confirme son immense talent avec son dernier album éponyme paru chez Mack Avenue. Un véritable tour de force qui couvre un large éventail de genres et de styles ; du jazz au rock, en passant par le classique, l’opéra, la bossa nova et le punk. Jazz : Veronica Swift, meilleur album vinyle de la semaine !
Un album hybride
On savait Veronica Swift polyvalente et capable d’interpréter n’importe quel genre musical. Avec ce nouvel album éponyme, elle va bien au-delà et nous propose un opus hybride. Ainsi, si elle démarre de façon assez traditionnelle avec “I Am What I Am“, un standard des comédies musicales de Broadway, – où elle rend hommage à son inspiration de toujours, l’immense Ella Fitzgerald – le reste de l’album est un véritable tour de force.
En effet, il y a là tous les genres et les styles, du funk pour “Closer“, un clin d’œil bluesy au “Do Nothing Till You Hear from Me” de Duke Ellington, une réécriture jazz afro-cubain de “The Show Must Go On” de Queen, un détour du côté de Chopin avec “I’m Always Chasing Rainbows“, une adaptation rock de Beethoven et Rachmaninoff pour “In the Moonlight“, un petit air de bossa nova avec “Severed Heads“, une interprétation délicieusement gypsy du “Je Veux Vivre“, de Charles Gounod, une touche symphonique au “Chega de Saudade” d’Antonio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes, une version blues-rock de “Keep Yourself Alive“, pour finir par une interprétation punk d’un autre standard “Don’t Rain on My Parade“.
Même si je n’adhère pas à tous les choix de Veronica Swift, je salue néanmoins son culot, sa prise de risque et considère cet album comme une vraie réussite. Alors, chapeau bas pour cette extraordinaire déclaration de liberté artistique !
Le vinyle, une culture
Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.
Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.
De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.
Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.
Bien choisir sa platine
Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.
J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.
Hakim Aoudia.
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