Meilleur album de la semaine : « La Gran Diversión » de Roberto Fonseca !

Le pianiste cubain Roberto Fonseca est de retour avec un nouvel album, « La Gran Diversión« , qui est une invitation à un voyage dans l’âge d’or de la musique cubaine. Sur cet opus, Fonseca revisite les classiques des années 1930 et 1940 et entremêle les styles ; du boléro, au cha-cha-cha, en passant par le conga, la habanera, le mambo, la rumba et le jazz bien sûr. Meilleur album de la semaine : « La Gran Diversión » de Roberto Fonseca, en vinyle de préférence !

Un prodige de la musique

Roberto Fonseca est né à La Havane en 1975, dans une famille d’artistes cubains. Sa mère, Mercedes Cortes Alfaro, est chanteuse et danseuse au légendaire « Tropicana Club« , tandis que son père, Roberto Fonseca Senior, est percussionniste et batteur.

Dès son plus jeune âge, Roberto Fonseca est attiré par la musique. Il commence à jouer du piano à l’âge de trois ans et montre un talent exceptionnel. Ainsi, en 1991, à seulement 15 ans, il fait une première apparition remarquée au Festival de jazz de La Havane.

Après des études de composition au prestigieux Instituto Superior de Arte de La Havane et un premier album, “Tiene que ver”, il intègre le mythique Buena Vista Social Club, en 2001, aux côtés d’Ibrahim Ferrer et Omara Portuondo. Suivrons neuf autres albums et de nombreuses collaborations avec Carlinhos Brown, Gilles Peterson, Baba Sissoko, Fatoumata Diawara ou Ibrahim Maalouf.

Un hommage à l’âge d’or de la musique cubaine

« La Gran Diversión » est un album de dix titres qui revisite les classiques de la musique cubaine des années 1930 et 1940. Mais également la richesse et la diversité des styles qui constituent l’essence même de la musique cubaine. Ainsi, l’on passe du boléro, au cha-cha-cha, puis le conga, la habanera, le mambo, la rumba et le jazz bien sûr.

De plus, Roberto Fonseca revisite ces grands classiques en y ajoutant une touche de modernité et d’audace, sans pour autant en perdre l’essence. Un album incontournable pour tous les amateurs de musique cubaine et de jazz, en vinyle de préférence.

Le vinyle, une culture

Si vous n’avez pas encore succombé au retour du vinyle, qui n’a par ailleurs jamais disparu, il est temps de vous y mettre.

Bien plus qu’un simple objet, il séduit de plus en plus, néophytes et passionnées, par la qualité de ses pochettes, sa fidélité sonore et la richesse du son.

De plus, il permet de se réapproprier l’instant et de prendre le temps.

Tout commence par ce petit rituel, où l’on choisit son disque, puis on extrait la galette de sa pochette et de son étui en plastique. Il faut ensuite la poser sur la platine, positionner soigneusement l’aiguille, savoir apprécier son crépitement si caractéristique, s’assoir et écouter, en parcourant la jaquette.

Bien choisir sa platine

Support privilégié pour apprécier cette qualité de son si particulière, le disque vinyle nécessite de s’équiper en conséquence.

J’ai choisi pour vous avec le souci du meilleur rapport qualité prix, le système stéréo complet ULTIMA 40 KOMBO VINYL 250 de Teufel.

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute.

Hakim Aoudia.