Meilleurs films et séries pour enfants de 7 à 9 ans

Voilà une période charnière dans le développement de nos enfants. Ainsi, leur imagination est en plein essor, leur soif d’apprendre insatiable et leur esprit critique commence à se forger. C’est le moment idéal pour leur proposer des films et des séries qui les divertiront tout en les nourrissant intellectuellement et émotionnellement. L’occasion de vous installer confortablement dans vos canapés et profiter de tout un tas de trésors du petit écran. Pour des moments de joie, de complicité, mais également d’apprentissage et d’éducation informelle, à partager en famille. Voici notre sélection, certes subjective et non exhaustive, des meilleurs films et séries pour enfants de 7 à 9 ans !

Le Kid (Charlie Chaplin)

Le Kid, écrit, réalisé et interprété par Charlie Chaplin en 1921, est un film muet qui a marqué l’histoire du cinéma. Considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, il mêle avec brio comédie et tragédie. Et offre une réflexion poignante sur la paternité, la pauvreté et l’amour inconditionnel.

L’histoire débute avec une mère désespérée, ne pouvant subvenir aux besoins de son nouveau-né, qui décide de l’abandonner dans une voiture. Elle laisse un mot anonyme, implorant quiconque trouvera l’enfant de prendre soin de lui et de l’aimer. C’est là que notre vagabond préféré, Charlot, entre en scène. Il découvre le nourrisson et, touché par la situation, décide de l’adopter. Le gamin, surnommé John, grandit dans la pauvreté mais avec une affection sincère de la part de Charlot. Ensemble, ils forment un duo improbable, gagnant leur vie grâce à de petits larcins. Charlot, devenu vitrier ambulant, brise des vitres à coup de pierres pour fournir du travail au gamin.

Cinq années passent, et la mère, devenue une actrice riche et célèbre, se dépense sans compter pour les nécessiteux, cherchant à combler le vide laissé par la disparition de son enfant. Mais le destin s’en même et réunit à nouveau cette famille brisée.

Les lois de l’hospitalité (Buster Keaton)

Réalisé en 1923 par Buster Keaton et John G. Blystone, ce film muet est inspiré d’un fait réel. Il nous plonge dans une querelle ancestrale entre les clans Canfield et McKay, inspirée de la célèbre rivalité entre les Hatfield et les McCoy pendant la guerre de Sécession.

L’histoire se déroule dans le Sud des États-Unis. Lors d’une fusillade, les chefs de famille sont tués, et la veuve McKay part pour New York avec son bébé. Vingt ans plus tard, Willie McKay, son fils, hérite de la maison de ses ancêtres et décide de s’y rendre en train. Sur son chemin, il rencontre Virginie Canfield, qui a la même destination. Les deux sympathisent et Willie accepte l’invitation de Virginie à dîner chez elle.

Véritable chef d’œuvre du cinéma muet, Les lois de l’hospitalité explore avec humour et ingéniosité les péripéties de Willie, pris entre son amour naissant pour Virginie et la menace constante des Canfield. Buster Keaton, maître du burlesque, excelle dans la mise en scène de gags visuels et de cascades. Ainsi, il utilise des éléments du slapstick traditionnel, comme les courses-poursuites, les chutes et les quiproquos, pour créer un rythme effréné et hilarant.

Livreurs, sachez livrer ! (Laurel et Hardy)

Sorti en 1932, Livreurs, sachez livrer ! est un court métrage comique américain réalisé par James Parrott et mettant en scène le célèbre duo Laurel et Hardy. Considéré comme l’un de leurs meilleurs films, il est un véritable exemple de leur talent pour la comédie burlesque et l’humour visuel.

Stan Laurel et Oliver Hardy, livreurs pour une entreprise de pianos, se voient confier la mission de livrer un piano mécanique à un riche client. Mais la tâche s’annonce compliquée dès le départ. En effet, l’instrument est particulièrement lourd et encombrant, et la villa où il doit être livré se trouve en haut d’escaliers interminables. Ces derniers, qui servirent de décor principal, sont emblématiques du film et contribuent grandement à l’aspect comique de l’histoire. Enfin, ce duo comique fonctionne à merveille. Avec Laurel jouant le rôle du simplet et Hardy celui du bougon. Ainsi, leurs expressions faciales, leur gestuelle et leur timing impeccable font mouche à chaque instant.

Sachez, pour être complet, que ce film a reçu un Oscar. Celui du meilleur court métrage en prises de vues réelles, en 1932.

Le Schpountz (Marcel Pagnol)

Le Schpountz, réalisé par Marcel Pagnol en 1938, est une comédie française qui met en scène Fernandel dans le rôle d’Irénée Fabre. Ce dernier, tout droit sorti de l’épicerie de son oncle, rêve de devenir une vedette du grand écran. Sa nonchalance, sa maladresse et son gros appétit le font considérer par son oncle comme un irrécupérable boulet. Cependant, lors du tournage d’un film dans son village, des techniciens de cinéma repèrent Irénée et le surnomment « un schpountz », autrement dit un jobard se croyant artiste. Ils lui font signer un faux contrat d’acteur professionnel aux clauses aussi mirobolantes que loufoques. Irénée, aveuglé par sa vanité, mord à l’hameçon et se rend à Paris pour tourner ce qu’il croit être son premier film. Mais est-ce vraiment le début de sa carrière cinématographique ou une farce cruelle ?

Pagnol dépeint avec finesse et humour les travers de ses personnages, créant des situations cocasses et touchantes. Irénée, malgré sa crédulité, est attachant par sa sincérité et son enthousiasme. Son rêve de cinéma, bien que chimérique, symbolise son aspiration à une vie meilleure.

L’aigle des mers (Michael Curtiz)

Réalisé par Michael Curtiz en 1940, L’Aigle des mers se présente comme une épopée maritime flamboyante, s’inscrivant dans la lignée des grands films d’aventures hollywoodiens de l’époque. Adapté librement du roman éponyme de Rafael Sabatini, le film nous plonge dans les tumultes de l’Angleterre élisabéthaine, à travers le destin tumultueux de Geoffrey Thorpe, un corsaire au cœur noble et à l’esprit indomptable.

Interprété par Errol Flynn, l’intrigue suit le parcours de ce jeune noble injustement accusé de trahison et contraint de fuir en mer. Devenu corsaire, il se lance dans une vendetta contre l’impitoyable Don José Alvarez de Cordoba, responsable de sa disgrâce. Son périple l’amènera à naviguer sur les mers du globe, affrontant tempêtes, pirates et ennemis jurés, tout en nourrissant une passion ardente pour la belle Doña Maria.

Considéré comme un classique du cinéma d’aventure, ce film se distingue par sa mise en scène grandiose. Ainsi, les nombreuses et spectaculaires scènes d’action sont rythmées par la sublime bande son d’Erich Wolfgang Korngold.

Les dessins animés de Tex Avery

Les dessins animés de Tex Avery, emblématiques de l’âge d’or de l’animation hollywoodienne, ont laissé une empreinte indélébile dans l’imaginaire collectif.

Frederick Bean Avery, surnommé Tex, est né en 1908 au Texas. Son parcours atypique l’a mené des planches de bandes dessinées aux studios d’animation de renom tels que Warner Bros. et Metro-Goldwyn-Mayer. Il a introduit un style unique dans l’animation, caractérisé par des exagérations comiques, des transformations absurdes et des personnages déjantés.

Maître du burlesque et de l’absurde, il a créé des univers délirants où les lois de la physique et de la logique sont joyeusement bafouées. Avec des personnages emblématiques tels que Bugs Bunny, Daffy Duck et Droopy. Mais également ce personnage inoubliable de loup en smocking, aux yeux exorbités devant une magnifique pin-up. Ainsi, de 1942 à 1955, ce véritable génie de l’animation révolutionne le dessin animé en réalisant 63 films totalement déjantés.

Les trois mousquetaires (George Sidney)

Les Trois Mousquetaires de George Sidney, sorti en 1948, est une adaptation cinématographique du roman éponyme d’Alexandre Dumas. D’Artagnan, jeune noble provincial originaire de Gascogne, débarque à Paris avec un rêve : devenir mousquetaire du roi Louis XIII. Son tempérament fougueux le pousse à provoquer en duel trois mousquetaires légendaires : Athos, Porthos et Aramis. Cependant, au lieu de devenir leurs ennemis, il se lie d’amitié avec eux et se joint à leur compagnie. Ensemble, ils se lancent dans des aventures périlleuses pour déjouer les complots du cardinal de Richelieu et de la machiavélique Milady de Winter.

Le film est porté par une distribution exceptionnelle. Gene Kelly incarne un D’Artagnan charismatique et fougueux. Lana Turner est une Constance troublante et séduisante. Van Heflin, Gig Young et Robert Coote campent des mousquetaires impeccables. Et Vincent Price donne vie à un Cardinal de Richelieu diabolique.

Fanfan la Tulipe (Christian-Jaque)

Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque, réalisé en 1952, est un grand classique du cinéma français. Une comédie d’aventure, teintée de romance et d’humour, qui a su conquérir le cœur du public dès sa sortie.

L’histoire est celle d’un jeune homme insouciant et charmeur, enrôlé bien malgré lui dans l’armée du roi Louis XV. Finalement promu capitaine, il aura le droit d’épouser Adeline, la fille adoptive du roi.

Le personnage de Fanfan la Tulipe, interprété avec brio par Gérard Philipe, est devenu une icône du cinéma français. Sans oublier les autres personnages du film, tels que la belle Adeline (Gina Lollobrigida), le sergent recruteur La Franchise (Noël Roquevert) et la perfide Marquise de Pompadour (Geneviève Page).

Chantons sous la pluie (Stanley Donnen)

Chantons sous la pluie est un véritable chef d’œuvre du cinéma américain. Réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly, sortie en 1952, cette comédie musicale est aujourd’hui devenue culte. Elle dépeint le Hollywood des années 1920. Et nous entraîne dans une époque charnière : celle de la transition du film muet au film parlant.

L’histoire se déroule autour de trois artistes exceptionnels, interprétés par Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O’Connor. Le charismatique Don Lockwood, star du cinéma muet, partage l’affiche avec la talentueuse mais vocalement désastreuse Lina Lamont. Leur duo à l’écran est célèbre, mais les coulisses révèlent une réalité bien différente. Ainsi, Lina Lamont a une voix insupportable, et sa bêtise brille de mille feux. Elle est persuadée d’être en couple avec Don, une rumeur savamment entretenue par leur employeur, Monumental Pictures, pour vendre plus de billets. C’est là que Kathy Selden entre en scène. Comédienne au théâtre, elle croise le chemin de Don lors d’une soirée d’avant-première. Leur rencontre est aussi inattendue que magique. Kathy, avec sa fraîcheur et son talent, ébranle les certitudes de Don. Ainsi, leur complicité grandit, et Don propose à Kathy de doubler secrètement la voix de Lina.

Les vacances de monsieur Hulot (Jacques Tati)

Sorti en 1953, Les Vacances de Monsieur Hulot est un film français réalisé par Jacques Tati. Cette comédie burlesque met en scène Monsieur Hulot, un personnage lunaire et gaffeur, dont les mésaventures perturbent la tranquillité d’une petite station balnéaire. Considéré comme un chef-d’œuvre du cinéma français, il est aujourd’hui devenu culte.

Le film se distingue par son style unique, qui mélange humour, poésie et observation sociale. Tati utilise un humour visuel subtil et des gags récurrents pour créer un univers burlesque et attachant. La gestuelle expressive de Monsieur Hulot, son costume un peu trop court et sa pipe vissée à la bouche en font un personnage iconique du cinéma français.

Cependant, derrière son humour léger, Les Vacances de Monsieur Hulot n’en est pas moins une satire sociale. Le film critique la société de consommation naissante et les travers de la bourgeoisie française. Tati met en scène des personnages vaniteux, obsédés par les apparences. Ainsi, Monsieur Hulot, avec sa nonchalance et son anticonformisme, représente une sorte d’alternative à ce monde.

20 000 lieues sous les mers (Walt Disney)

Nous sommes en 1868 et le monde maritime est en émoi. En effet, des rumeurs circulent concernant un monstre en liberté, un être mystérieux qui s’acharne sur les navires naviguant dans les Mers du Sud. Les rescapés de ces naufrages attribuent ces attaques à une créature gigantesque, un monstre marin dont la nature reste inconnue. C’est dans ce contexte que le professeur Pierre Aronnax, accompagné de son fidèle domestique Conseil et du célèbre harponneur Ned Land, embarque à bord d’une frégate affrétée par la marine américaine. Leur mission : traquer et capturer ce mystérieux monstre.

Vingt Mille Lieues sous les mers, est une adaptation cinématographique du roman éponyme de Jules Verne. Réalisé par Richard Fleischer pour Walt Disney Productions, avec Kirk Dougas et James Mason, il marque un tournant dans l’histoire du cinéma. En effet, c’est la première « grosse production » des studios Disney réalisée en prise de vue réelle, avec un budget colossal de cinq millions de dollars. Sorti en 1954, ce long métrage a été récompensé par l’Oscar des meilleurs décors et l’Oscar des meilleurs effets visuels.

Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock)

Fenêtre sur cour, réalisé par Alfred Hitchcock en 1954, est un film qui s’inscrit comme l’une des œuvres majeures du maître du suspense. L’histoire se déroule dans un appartement new-yorkais du quartier de Greenwich Village. Le photographe de presse L. B. « Jeff » Jefferies, interprété par James Stewart, se retrouve immobilisé avec une jambe plâtrée. Sa fenêtre donne sur une petite cour et plusieurs autres appartements. Jeff passe son temps à observer ses voisins, dont un compositeur, un couple d’âge mûr, une jeune danseuse, une femme sculpteur, un couple de jeunes mariés, et une femme solitaire. Parmi eux, un voisin commence à éveiller ses soupçons.

La distribition est somptueuse. Ainsi, Grace Kelly incarne la petite amie de Jeff, Wendell Corey un détective, et Raymond Burr le voisin suspect. En somme, un véritable chef-d’œuvre du cinéma, où la fenêtre devient le prisme à travers lequel nous observons un monde à la fois familier et mystérieux.

Le Monde du silence (Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle)

Le Monde du silence est un film documentaire français réalisé par Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle entre 1954 et 1955. Il a été projeté pour la première fois dans les salles françaises en 1956, en même temps que sa participation au Festival de Cannes, où il a remporté la Palme d’or. Aux États-Unis, il a également remporté l’Oscar du meilleur film documentaire en 1957.

Ce film, d’une durée d’une heure et vingt-six minutes, est le deuxième film de l’histoire des prises de vue sous-marines en couleur. Le premier étant Sesto continente (Le sixième continent, 1954) de l’Italien Folco Quilici.

Le film s’ouvre avec une voix off récitant le texte suivant : « À cinquante mètres de la surface, des hommes tournent un film. Munis de scaphandres autonomes à air comprimé, ils sont délivrés de la pesanteur. Ils évoluent librement. Se déplaçant à bord de la Calypso, l’équipe de plongeurs tourna pendant des centaines d’heures dans la Mer Méditerranée, le Golfe Persique, la Mer Rouge et l’Océan Indien. Ils visitent notamment l’épave du SS Thistlegorm. » Le tournage du film a nécessité 25 kilomètres de pellicule qui furent réduits à 2 500 mètres au montage final.

L’île nue (Kaneto Shindō)

Réalisé en 1960 par Kaneto Shindō, L’Île nue est un film japonais poignant qui dépeint la vie rude et laborieuse d’une famille de paysans vivant sur une île aride de la mer intérieure du Japon. Œuvre unique en son genre, ce film muet en noir et blanc se distingue par sa beauté visuelle saisissante et sa narration minimaliste, offrant une réflexion profonde sur la condition humaine face à l’adversité.

Le film suit le quotidien de Senta, Toyo et leurs deux fils, qui travaillent sans relâche pour cultiver un sol ingrat et aride. La rareté de l’eau, élément vital pour leur survie, est l’un des thèmes centraux du film. L’absence de dialogues renforce l’aspect visuel et symbolique de l’œuvre, soulignant la pénibilité du travail et la communication rudimentaire entre les personnages. La caméra de Shindō capture avec précision les gestes répétitifs et harassants des paysans, magnifiant la force brute de l’homme face à la nature impitoyable.

Un pur chef d’œuvre qui se concentre sur la photographie, le cadrage et le montage. Et compense l’absence de dialogues par le bruit ambiant, la nature et une magnifique bande-son d’Hikaru Hayashi.

Les demoiselles de Rochefort (Jacques Demy)

Sorti en 1967, Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy est une comédie musicale qui a marqué l’histoire du cinéma français. Véritable ode à la vie et à l’amour, il se distingue par sa mise en scène flamboyante, ses chansons entraînantes et son casting exceptionnel.

L’histoire se déroule dans la ville imaginaire de Rochefort-sur-Mer et suit les destins croisés de deux sœurs jumelles, Delphine et Solange Garnier, interprétées par Catherine Deneuve et Françoise Dorléac. Aspirant à une vie meilleure, elles rêvent de quitter leur petite ville pour Paris et de trouver le grand amour.

Les Demoiselles de Rochefort se caractérise par un style visuel unique, marqué par l’utilisation de couleurs vives et de décors chatoyants. Ainsi, l’influence des contes de fées et des comédies musicales hollywoodiennes des années 1950 est omniprésente. Enfin, la musique de Michel Legrand joue un rôle crucial dans l’atmosphère joyeuse et optimiste du film. Idéal dès 9 ans.

La grande vadrouille (Gérard Oury)

Sorti en 1966, La Grande Vadrouille de Gérard Oury est une comédie franco-britannique qui s’est rapidement imposée comme un classique du cinéma français, avec plus de 17 millions d’entrées en France.

En 1942, au cœur de l’Occupation allemande, un bombardier britannique est abattu au-dessus de Paris. Trois aviateurs sautent en parachute et atterrissent dans différents recoins de la capitale. Parmi eux, sir Reginald Brook, surnommé « Big Moustache », se retrouve dans le zoo de Vincennes. Peter Cunningham échoue sur la nacelle d’un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet (Bourvil), tandis qu’Alan MacIntosh trouve refuge sur le toit de l’Opéra Garnier, avant de se cacher dans la loge d’un chef d’orchestre acariâtre, Stanislas Lefort (Louis de Funès).

Bouvet et Lefort se voient contraints de cacher les aviateurs et de les aider à rejoindre la zone libre, puis l’Angleterre. Pourchassés par les Allemands, ils traversent une série de péripéties lors de leur périple vers la Bourgogne. Leur ultime espoir réside dans le franchissement de la fameuse « ligne de démarcation », avec l’aide précieuse de Germaine, la patronne de l’« hôtel du Globe » à Meursault. Leur destination : la liberté, atteinte grâce à des planeurs.

Le Muppet Show (Jim Henson)

Créé par le génie visionnaire de Jim Henson, Le Muppet Show est une série télévisée américano-britannique qui a marqué l’histoire du divertissement. Elle est diffusée de 1976 à 1981.

Le Muppet Show se déroule dans un théâtre où une troupe de marionnettes, les Muppets, dirigée par Kermit la grenouille, présente un spectacle hebdomadaire. Chaque épisode est une succession de sketches, de chansons et de numéros de danse, ponctués par l’apparition d’invités prestigieux tels que Elton John, Liza Minnelli ou encore Charles Aznavour.

Le succès du Muppet Show repose en grande partie sur ses personnages iconiques. Kermit, la grenouille verte au tempérament calme et posé, est le maître de cérémonie. Miss Piggy, la diva capricieuse et arrogante, est l’une des stars du show. Fozzie l’ours, l’humoriste maladroit, et Gonzo, le cascadeur téméraire, font également partie de la troupe. La série a remporté de nombreux prix, dont quatre Emmy Awards, et a donné naissance à de nombreux films, séries et spectacles dérivés. La série est disponible sur Disney+ via l’offre d’abonnement Canal+.

La chèvre (Francis Veber)

Sorti en 1981, La Chèvre est une comédie française réalisée par Francis Veber et mettant en vedette Pierre Richard et Gérard Depardieu. Le film raconte l’histoire d’un duo improbable, un détective privé cynique et un homme malchanceux chronique, qui s’associent pour retrouver la fille d’un milliardaire kidnappée.

Le film est un véritable festival de gags et de situations cocasses. Le scénario, écrit par Francis Veber lui-même, est un modèle de précision et d’humour. Les dialogues sont percutants et les situations absurdes s’enchaînent à un rythme effréné.

Le succès du film repose en grande partie sur la performance exceptionnelle du duo d’acteurs principaux. Pierre Richard est parfait dans le rôle de François Pignon, un homme malchanceux à la limite du burlesque. Gérard Depardieu, quant à lui, campe avec brio le personnage de Campana, un détective privé bourru et sarcastique. Idéal dès 9 ans.

Le Secret de la pyramide (Barry Levinson)

Le Secret de la pyramide, réalisé par Barry Levinson en 1985, se distingue des adaptations classiques des aventures de Sherlock Holmes en s’attardant sur la jeunesse du célèbre détective. Ce film, à la fois aventure initiatique et fantastique, offre une vision originale et captivante du personnage iconique créé par Sir Arthur Conan Doyle.

L’histoire se déroule à Londres en 1870. Le jeune Sherlock Holmes, âgé de 15 ans, intègre un pensionnat privé où il se lie d’amitié avec John Watson. Ensemble, ils se lancent dans l’investigation d’une série de disparitions mystérieuses et de phénomènes étranges liés à une pyramide ésotérique.

Retour vers le futur (Robert Zemeckis)

Sorti en 1985, Retour vers le futur de Robert Zemeckis s’est imposé comme un classique du cinéma, transcendant les générations et s’inscrivant dans la culture populaire. L’intrigue de ce film de science-fiction teinté de comédie et d’aventure repose sur Marty McFly, un adolescent ordinaire propulsé en 1955 par la DeLorean modifiée de son ami Doc Brown, un excentrique scientifique. Piégé dans le passé, Marty doit trouver un moyen de retourner à son époque sans perturber le cours du temps. Son objectif est d’empêcher le meurtre de Doc et de garantir son propre retour. Cette mission le confronte à des situations cocasses et lui permet de tisser des liens inattendus avec ses parents, alors adolescents.

Initialement prévu comme un film unique, Retour vers le futur a connu un succès commercial retentissant. Il a donné naissance à deux suites, Retour vers le futur 2 (1989) et Retour vers le futur 3 (1990), formant ainsi une trilogie culte.

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Robert Zemeckis)

Sorti en 1988, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis est un film unique en son genre, qui mêle animation traditionnelle et prises de vues réelles. Cette œuvre hybride a marqué l’histoire du cinéma en révolutionnant les techniques d’effets spéciaux et en s’imposant comme un classique du cinéma d’animation.

L’intrigue se déroule dans un Hollywood fantasmé des années 1940, où humains et toons cohabitent. Roger Rabbit, lapin star du cinéma d’animation, est accusé du meurtre de Marvin Acme, un magnat de l’industrie. Le détective Eddie Valiant, un homme aigri et cynique, est chargé de l’enquête. Au fil de ses recherches, il découvre une conspiration visant à déposséder Acme de son empire et à transformer Toontown en un quartier résidentiel.

Le film est une véritable prouesse technique pour l’époque. Ainsi, l’interaction entre les personnages réels et les toons est d’une fluidité et d’un réalisme saisissants. Et l’animation traditionnelle, d’une qualité exceptionnelle, s’intègre parfaitement aux décors et personnages réels.

Kiki la petite sorcière (Hayao Miyazaki)

Sorti en 1989, Kiki la petite sorcière est le cinquième long métrage de Hayao Miyazaki, produit par le studio Ghibli. Basé sur le roman éponyme d’Eiko Kadono, il raconte l’histoire de Kiki, une jeune sorcière de treize ans qui part à la découverte du monde sur son balai. Elle s’installe dans une petite ville où elle met ses dons au service de la livraison de pâtisseries à domicile, sous la tutelle bienveillante d’Osono, une boulangère.

L’un des aspects les plus marquants de Kiki la petite sorcière est son exploration du thème de l’indépendance. Kiki doit quitter sa famille pendant un an et prouver qu’elle peut vivre seule dans une ville de son choix. Kiki elle-même est un personnage attachant et complexe. Son voyage d’apprentissage est ponctué de moments de doute, de joie et de découverte. Sa relation avec Jiji, son chat noir, est touchante et souligne l’importance des liens affectifs. Osono, la boulangère, incarne la bienveillance et la solidarité, tandis que d’autres personnages, comme Tombo, apportent une dimension supplémentaire à l’histoire. Les films d’animation de Hayao Miyazaki sont disponibles sur Netflix via l’offre d’abonnement Canal+.

La série Mr Bean (Rowan Atkinson et Richard Curtis)

Créée par Rowan Atkinson et Richard Curtis, la série télévisée britannique Mr Bean a marqué l’histoire de la comédie avec son humour visuel burlesque et son personnage inoubliable. Elle est diffusée pour la première fois entre 1990 et 1995.

Mr Bean, c’est cet homme étrange, muet, qui s’exprime uniquement par des borborygmes. Il roule dans une Austin Mini, accompagné de son fidèle ours en peluche, Teddy. Mais surtout, il est un être décalé, incapable de s’adapter à la réalité. Tout ce qu’il touche se transforme en désastre, que ce soit une partie de golf ou la préparation d’un repas de Noël. Son charme réside dans sa maladresse, sa naïveté et sa capacité à transformer les situations les plus banales en catastrophes hilarantes.

La force de Mr Bean réside dans son humour visuel et universel. Sans presque aucun dialogue, ses aventures reposent sur ses prouesses comiques. Il ne suit les règles que lorsqu’elles l’arrangent, et ses solutions pour résoudre les problèmes sont toujours farfelues. Que ce soit s’habiller en conduisant sa voiture, provoquer une bagarre pour avancer plus vite à l’hôpital ou repeindre son appartement avec un énorme pétard, il nous fait rire aux éclats.

C’est pas sorcier (Frédéric Courant, Bernard Gonner et Jamy Gourmaud)

Depuis sa première diffusion en 1993, C’est pas sorcier s’est imposée comme une référence incontournable dans le paysage audiovisuel français. Cette émission de vulgarisation scientifique, animée par Jamy Gourmaud, Frédéric Courant et Sabine Quindou, a su captiver l’attention de millions de téléspectateurs de tous âges grâce à son approche pédagogique ludique et accessible.

Elle se distingue par son format original, alliant savamment interviews d’experts, reconstitutions historiques, animations et expériences en direct. Cette diversité d’approches permet d’aborder des thématiques scientifiques complexes de manière claire, concise et divertissante.

Couvrant un large spectre de disciplines, de la physique à la biologie en passant par l’histoire et la technologie, C’est pas sorcier explore les rouages du monde qui nous entoure avec une insatiable curiosité. Chaque épisode propose une véritable plongée au cœur d’un sujet précis, démystifiant les concepts scientifiques et nourrissant la soif de savoir du public.

Chicken run (Nick Park)

Sorti en 2000, Chicken Run est un film d’animation réalisé par Nick Park et Peter Lord. Produit par les studios Aardman Animations, il a connu un succès retentissant, devenant le film d’animation le plus rentable de son époque.

En 1950, la vie paisible des poules de la ferme Tweedy est menacée. Le couple Tweedy, délaissant la vente d’œufs, décide de se lancer dans la production de tourtes au poulet. Pour les poules, c’est une sentence : elles risquent de finir à la casserole. Mais l’intrépide Ginger, une poule obstinée, refuse de se résigner. Elle rêve de grand espace et de liberté. Chaque jour, elle tente sans succès de s’évader de la basse-cour. L’espoir renaît lorsque Rocky, un « coq-boy libre et solitaire« , atterrit dans la basse-cour. Ginger voit en lui le sauveur de toutes les poules. Si Rocky pouvait leur apprendre à voler, elles seraient capables de s’échapper.

Chicken Run se distingue par sa technique d’animation en stop-motion, qui donne vie aux personnages en pâte à modeler avec une précision et une expressivité remarquables. Le film est également doté d’un humour savoureux et d’une bande originale entraînante qui contribuent à son charme universel.

Astérix et Obelix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat)

Sorti en 2002, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat s’est rapidement imposé comme un film culte du cinéma français. Il est adapté de la bande dessinée Astérix et Cléopâtre de René Goscinny et Albert Uderzo, publiée en 1963.

Le film nous plonge dans l’Égypte antique, où Cléopâtre, la reine d’Égypte, décide de prouver à Jules César la grandeur de la civilisation égyptienne. Son défi ? Construire un palais en plein désert en l’espace de trois mois. Pour mener à bien ce projet ambitieux, elle fait appel à l’architecte Numérobis. Cependant, ce choix déplaît fortement à l’architecte royal, Amonbofis, jaloux de ne pas avoir été désigné pour cette tâche prestigieuse. Inquiet du délai extrêmement court dont il dispose, Numérobis se rend en Gaule pour demander de l’aide à un vieil ami, le druide gaulois Panoramix, détenteur du secret de la potion magique, ainsi qu’à ses amis, Astérix et Obélix. Les trois Gaulois accompagnent Numérobis à Alexandrie, où ils devront déjouer les manigances d’Amonbofis et des Romains. Un petit bijou d’humour potache, de références culturelles décalées et de jeux de mots savoureux.

Être et avoir (Nicolas Philibert)

Sorti en 2002, le film documentaire Être et avoir de Nicolas Philibert a connu un succès retentissant, tant auprès du public que de la critique. Ce film, d’une grande simplicité et d’une humanité profonde, nous offre un regard unique sur l’école rurale française et sur le rôle crucial de l’instituteur.

Le film se déroule dans le village de Saint-Étienne-sur-Usson, en Auvergne, et suit le quotidien de Georges Lopez, instituteur d’une classe unique regroupant des élèves de la maternelle au CM2. Le film nous montre la relation privilégiée que Georges Lopez tisse avec ses élèves, à travers des moments de classe, de jeux et de sorties scolaires.

La force du film réside dans sa capacité à capturer l’essence de l’enfance et de la vie rurale. La caméra de Nicolas Philibert se fait discrète, laissant place à l’observation attentive des gestes quotidiens et des interactions entre les personnages. Le film est ponctué de moments drôles et touchants, qui ne manquent pas de nous émouvoir.

Le garçon et le Monde (Alê Abreu)

Le Garçon et le Monde, réalisé par Alê Abreu, est un bijou cinématographique qui transcende les frontières du réel pour nous plonger dans un monde onirique et poétique. Sorti en 2013, ce film d’animation brésilien a remporté de nombreux prix, dont le Cristal et le prix du public au festival international du film d’animation d’Annecy.

L’histoire, dénuée de dialogues, nous plonge dans l’univers d’un petit garçon vivant dans un village paisible. Un jour, son père, parti à la recherche de meilleures conditions de vie, ne revient pas. Le garçon, mû par l’amour et l’espoir, se lance dans un voyage initiatique à travers un monde fascinant et souvent hostile.

Le film se distingue par son style visuel singulier, mêlant des techniques d’animation traditionnelles et numériques pour créer un univers à la fois onirique et réaliste. Les couleurs vives et les formes géométriques confèrent au film une dimension symbolique forte, tandis que la fluidité des mouvements et la richesse des détails contribuent à son dynamisme et à sa poésie.

La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit)

Le film d’animation franco-belgo-japonais La Tortue rouge (2016) réalisé par Michael Dudok de Wit se distingue par sa narration minimaliste, sa beauté visuelle envoûtante et sa thématique universelle. Co-produit par le studio Ghibli, il tisse une fable poétique et intemporelle sur l’harmonie entre l’homme et la nature, explorant les grandes étapes de la vie humaine.

L’histoire suit un naufragé échoué sur une île tropicale déserte. Sa solitude est bouleversée par l’arrivée d’une tortue rouge géante. Une relation unique se développe entre les deux protagonistes, transcendant les barrières du langage et de l’espèce. L’absence de dialogue renforce l’universalité du récit, permettant à chaque spectateur de s’approprier les émotions et les messages transmis.

La Tortue rouge tisse une tapisserie symbolique, retraçant les étapes clés de la vie humaine : la naissance, l’amour, la famille, la mort et la renaissance. Le lien entre l’homme et la tortue rouge se métamorphose au fil du temps, symbolisant l’évolution des relations humaines et l’interconnexion entre tous les êtres vivants.

Soutenez-nous

Nous vous encourageons à utiliser les liens d’affiliation présents dans cette publication. Ces liens vers les produits que nous conseillons, nous permettent de nous rémunérer, moyennant une petite commission, sur les produits achetés : livres, vinyles, CD, DVD, billetterie, etc. Cela constitue la principale source de rémunération de CulturAdvisor et nous permet de continuer à vous informer sur des événements culturels passionnants et de contribuer à la mise en valeur de notre culture commune.

Hakim Aoudia.